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  • : L'Amicale des Gadiris et du Souss
  • : L'association dite l’Amicale des Gadiris et du Souss fondée le 13 juin 2010, à Gradignan, a pour but de s’entraider, de se réunir entre amis, d’organiser des repas et sorties, d’éditer un bulletin.
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25 novembre 2021 4 25 /11 /novembre /2021 08:39
A SOUSS MASSA, LES EAUX USÉES POUR L’IRRIGATION DES ESPACES VERTS ET DES GOLFS

Pour pallier la rareté des ressources en eau, la RAMSA a procédé à la réutilisation des eaux usées pour l’irrigation des espaces verts et des golfs dans la région Souss-Massa. problématique de la rareté de l’eau est un phénomène récurrent dans la région Souss-Massa. Le bilan des ressources en eau  exprime depuis des années un déficit annuel. A cela s’ajoute une nappe phréatique qui subit un déstockage continu qui se traduit par une baisse généralisée du niveau piézométrique, en raison notamment de la surexploitation des ressources pour l’irrigation et l’arrosage. De quoi initier le recours aux eaux non conventionnelles.

 

Dans sa livraison hebdomadaire, La Vie Éco décrypte la réutilisation des eaux usées pour l’irrigation des espaces verts et des golfs dans la région Souss-Massa. D’après l’hebdomadaire, la Régie autonome multi services d’Agadir (RAMSA) a réalisé d’importants investissements pour le traitement des eaux usées du Grand Agadir à travers la station d’épuration tertiaire implantée dans la localité de Mzar et mise en service en 2010.

 

Parmi les objectifs annoncés, la RAMSA ambitionne d’assurer un potentiel annuel de 12 millions de m3 en eaux épurées dont la qualité sanitaire correspond à la catégorie A conformément aux normes d’irrigation des espaces verts. Ces derniers représentent 25% de la consommation annuelle d’eau potable. Autre objectif annoncé: satisfaire les besoins des golfs et espaces verts du Grand Agadir pour une superficie globale estimée à 1028 ha.

 

Si l’initiative ambitionne de substituer une partie de la consommation d’eau potable du Grand Agadir utilisée dans l’arrosage des espaces verts, elle vise aussi de générer un gain économique important en termes d’éléments nutritifs fertilisants, est-il précisé dans une note d’information de la RAMSA sur le sujet.

 

Quid alors du financement ? Selon La Vie Éco, une enveloppe de 150 millions de dirhams a été allouée au projet de réutilisation des eaux usées épurées pour l’arrosage des espaces verts et golfs du Grand Agadir. Et ce dans le cadre d’une convention conclue en 2017 entre le ministère de l’intérieur et le Secrétariat d’Etat chargé de l’eau. C’est bien avant cette période que les premiers ouvrages dédiés à la réutilisation des eaux usées ont été aménagés par la RAMSA.

 

Dans le détail, on apprend que la régie a réalisé la première partie des travaux de la première tranche de réutilisation relative à la zone gravitaire entre 2009 et 2010 et a programmé la réalisation des travaux concernant le restant des travaux de la première tranche et ceux de la deuxième tranche (gravitaire, bas service et haut service) au-delà de 2016. Aujourd’hui, le taux global de réalisation du projet est de 60%.

 

Dans ce sens, les golfs du Grand Agadir (océan, soleil et les dunes) sont les premiers à avoir été raccordés au réseau de distribution d’eaux usées épurées. “Les quantités d’eaux épurées utilisées par les golfs pour l’irrigation de leurs greens durant l’année 2020 sont de l’ordre de plus de 3,54 millions de m3", précise la RAMSA. 

 

https://fr.le360.ma/economie/a-souss-massa-les-eaux-usees-pour-lirrigation-des-espaces-verts-et-des-golfs-245562

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7 novembre 2021 7 07 /11 /novembre /2021 16:15

                          La Kasbah d’Agadir Oufella s’habille de blanc.

 

  Sur les hauteurs de l’emblématique colline d’Agadir, les travaux de réhabilitation du site historique d’Agadir Oufella avancent à bon rythme : l’application d’un enduit de chaux fera retrouver à la Kasbah son aspect de blancheur immaculée, telle qu’elle était à la veille du tremblement de terre de 1960.

 

   Soixante années après le tremblement de terre, il a été décidé de donner une nouvelle vie à ce légendaire site de l’histoire du Maroc, dans le respect des protocoles internationaux des interventions patrimoniales post-catastrophes, afin de l’ouvrir à la visite et au recueillement. Pour sa mise en œuvre, ce projet a été confié à l’Architecte Anthropologue Salima Naji, renommée et plusieurs fois primée pour ses restaurations ou requalifications de complexes patrimoniaux et d’édifices anciens.

 

Rendre à la Kasbah sa silhouette perdue


Pour rendre à la Kasbah sa silhouette perdue, il fallait donc reconstruire les murs tels qu’ils étaient originellement, avec les matériaux locaux et selon les techniques originelles, sur des linéaments vérifiés par les archéologues dans leur état de 1960. Dans la phase première de reconstruction du Mur Est et du Mur Sud, une étude fine de leur bâti a suivi leur décapage complet, en concertation avec les archéologues et l’équipe de la maîtrise d’œuvre.

 

Rétablir le chemin de ronde et le dessin des merlons


Pour reconstruire ensuite ce mur et lui rétablir son chemin de ronde et le dessin des merlons, la pierre a été réemployée pour assurer la continuité de la construction dans un ensemble structurellement cohérent. Après avoir été disposées selon les techniques de panneresses et de boutisses, les pierres ont été hourdées au mortier de chaux, matériau liant réversible et permettant une solidité adéquate pour ce projet. Après la restauration, les parties anciennes du mur, qui avaient résisté au tremblement de terre, seront volontairement données à voir au public.

 

    Enduire les murailles d’un manteau blanc


Les étapes de restitution de la Kasbah, telle qu’elle était à la veille du tremblement de terre, comprenaient en effet aussi son aspect blanc, comme en témoignent divers éléments chaulés attestés à l’intérieur des murs fouillés ou au pied des fortifications ayant résisté au tremblement de terre (façade Ouest), mais aussi de nombreuses photographies d’archives. Par ailleurs, à proximité du site, en contrebas, ont été découverts d’anciens fours à chaux, ce qui prouve que les sédiments marno-calcaires disponibles avaient, de longue date, servi à la fabrication d’une chaux locale. Les pisés historiques analysés en laboratoire par LPEE font état de ce type de terres à proximité. Ainsi, comme beaucoup de kasbahs exposées à un milieu maritime et à une érosion constante, Agadir Oufella était originellement en grande partie recouverte de chaux blanche avec un pisé stabilisé en partie à la chaux.

 

Le blanc, couleur du prestige


Utilisés couramment dans la construction depuis l’antiquité, les enduits de chaux extérieurs sont présents sur l’ensemble du territoire régional, notamment sur les parties sommitales des borjs ou des greniers collectifs, sur certains bastions, sur les coupoles des saints et des mosquées… Les citadelles toutes de blanc vêtues se rencontrent plutôt sur les côtes : Dar El Baïda (Casablanca), Azemmour et tous les anciens ports lusitaniens.
La couleur blanche est en effet la couleur du prestige. Dans l’Empire chérifien, les enduits blancs sont une donne connue pour tous les règnes. Ainsi, à Agadir, chaque pouvoir en place aura successivement matérialisé son prestige en enduisant la Kasbah d’un manteau blanc.

 

Un mur présentant les stigmates de son âge


Pour l’architecte et ses équipes, il s’agissait d’élaborer le bon dosage à partir des gestes appropriés, dans l’idée du respect de l’histoire. Ce processus a nécessité un effort de la part des ouvriers, habitués à préparer des enduits standards moins complexes. À la toute fin fut apposé le dernier « lait de chaux » pour terminer le travail et étanchéifier l’ensemble, tout en conservant des murs perspirants.
Le gobetis, premier enduit de dressage, a donc été fait sans truelle mais au gant, en soulignant la maçonnerie première des lignes de pierre maçonnée, et en laissant bien visibles les enduits qui avaient tenu depuis des dates plus anciennes « pour respecter les stigmates de l’histoire ». La valeur d’ancienneté est ainsi présente sur les parties historiques, laissées en réserve, témoignant de cette matérialité-là issue du passé. Le public pourra donc distinguer, après la restauration, les parties du mur qui ont résisté au tremblement de terre et celles qui ont été reconstruites à l’identique. Deux laits de chaux les différencient, un ton plus soutenu pour le passé, un ton immaculé pour la reconstruction très récente.

 

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8 octobre 2021 5 08 /10 /octobre /2021 10:41
Suite à un article sur le blog, voici une vidéo sur le projet de contournement du Grand Agadir. 
Raymond
 
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24 septembre 2021 5 24 /09 /septembre /2021 09:13
Elections 2021 Aziz Akhannouch élu nouveau maire d’Agadir

 

Sans surprise, le conseil communal d’Agadir nouvellement élu, a porté ce vendredi à sa présidence, Aziz Akhannouch, président du RNI et chef du gouvernement désignée.

Aziz Akhannouch, qui a été candidat unique lors de cette élection, a réuni 51 voix en sa faveur. Les élections communales du 8 septembre à Agadir ont donné le RNI largement en tête, en décrochant 29 sièges sur les 61 que compte le conseil.

Légalement, rien n’empêche le chef du gouvernement à accumuler sa fonction dans l’exécutif, en même temps avec la présidence d’une commune.

Rappelons que samedi dernier, la présidence du conseil régional du Souss-Massa est aussi revenue au RNI, en la personne de Karim Achengli.

Suite à son élection, Aziz Akhannouch a déclaré qu’il sera disponible et qu’il est ouvert à tous les partenaires, dans une approche participative, pour le bien de la ville.

Par Yahya Benabdellah

(https://www.medias24.com/2021/09/24/aziz-akhannouch-elu-nouveau-maire-dagadir/)

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4 septembre 2021 6 04 /09 /septembre /2021 07:21
 Le réaménagement de la voie express prendra enfin forme

L’estimation de l’assistance technique pour le contrôle et le suivi des travaux d’amélioration du niveau de service de la voie express urbaine a été fixée à 17,9 MDH. Étalés sur 20 km entre l’Aéroport Al Massira et le port d’Agadir, les travaux seront marqués par la réalisation de 11 trémies liées à la voie de contournement Nord-Est et le barreau Est-Ouest.

 

 

Au moment où les travaux de la rocade de contournement Nord-Est se poursuivent sur plusieurs sections dans le cadre du Programme de développement urbain d’Agadir (2020-2024), l’amélioration de niveau de service de la voie express urbaine reliant l’Aéroport Al Massira à l’enceinte portuaire d’Agadir sera prochainement lancée.

 

Pour l’heure, la Direction provinciale de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau d’Agadir-Ida-Outanane a lancé l’appel d’offres pour la mission d’assistance technique à la maîtrise d’ouvrage pour le contrôle et le suivi des travaux de réaménagement et d’urbanisation de cette voie express.

L’estimation des coûts des prestations établie par le maître d’ouvrage est fixée à 17,9 MDH et l’ouverture des plis est prévue pour fin septembre. Inscrit au deuxième axe du PDU dédié au renforcement des infrastructures et au décongestionnement de la ville d’Agadir, le projet de la voie express urbaine sera étalé sur 20 km tandis que le délai d’exécution global du présent marché est fixé à 40 mois.

Un triplement de la voie avec la réalisation de 11 trémies

 

Le chantier sera marqué par la réalisation de plusieurs ouvrages d’art. Les travaux permettront de renforcer la voie et d’élargir en 2×3 voies avec bandes cyclables tout au long de la voie express urbaine (RN1) entre l’Aéroport Al Massira et le port d’Agadir.

Outre les travaux d’assainissement, la voie express urbaine sera dotée d’un ouvrage d’art double sur Oued Souss en plus de la réalisation des travaux de construction de 11 trémies, y compris leurs voies latérales en plus de la réalisation de deux passages supérieurs et les travaux de déplacement de tous les réseaux empiétant sur l’emprise des travaux.

Parallèlement, les marchés de deux trémies prioritaires ont été déjà adjugés. Cela concerne les travaux de construction de la trémie au droit du carrefour de l’avenue Abderrahim Bouabid à proximité de Hay Mohammadi et le barreau Est-Ouest au niveau de Tilila en liaison avec cette voie express urbaine.

Le délai d’exécution global de ces deux premières trémies a été fixé à 12 mois. De plus, le projet de la voie express urbaine sera régi par un Schéma directeur de management qualité (SDMQ).

Un projet à la croisée de la rocade et du barreau

Ce projet de la voie express urbaine est intimement lié à deux autres projets structurants qui permettront de décongestionner le trafic en augmentant la capacité du réseau routier.

Il s’agit de la voie de contournement, déjà lancée, d’une longueur de 29 km. Au total, cette rocade est constituée de quatre sections routières entre l’aéroport d’Agadir et l’enceinte portuaire. S’agissant de l’aménagement du barreau Est-Ouest de la ville d’Agadir, sur un linéaire de 10 km et une emprise de 50 à 130 m, le marché a déjà été acté dans le cadre du Programme de développement urbain (PDU) d’Agadir 2020-2024.

 

Actuellement, les travaux sont lancés au niveau du quartier Tilila. Ces travaux devront relier le barreau Est-Ouest avec la rocade Nord-Est, en l’occurrence la seconde section de ce projet avec la réalisation d’un échangeur au niveau de la nationale n° 11, sous forme de trémie pour l’accès au barreau Est-Ouest, au niveau du quartier Tilila. Quant aux autres tranches de travaux, elles concernent le barreau actuel (de la Route nationale n° 10 à la nationale n° 1) réalisé en 2003-2004.

 

Avancement du PDU

 

Par ailleurs, un an et demi après la mise en œuvre du Programme de développement urbain (PDU) de la ville d’Agadir 2020-2024, sur 94 projets inscrits au PDU, 25 projets sont en cours de réalisation, dont un projet déjà achevé.

Il s’agit de la réalisation de 20 terrains de proximité dans le cadre du 6e axe dédié à l’amélioration du cadre de vie des citoyens et la réalisation des équipements sociaux. L’ensemble des projets en cours de réalisation totalise plus de 3,7 MMDH, soit 60% du coût global du programme.

Pour rappel, les 94 projets du PDU 2020-2024 d’Agadir ont bénéficié, initialement, d’une enveloppe de 5,9 MMDH. Cette enveloppe a été revue à la hausse après la signature d’un ensemble de conventions spécifiques pour l’amener à un coût global de l’ordre de 6,297 MMDH.

En plus des projets dont les chantiers sont en cours, les appels d’offres relatifs aux travaux ont été lancés pour 25 projets supplémentaires du programme.

Ces projets représentent un coût global de 992 MDH, soit 16% du coût global du programme. Au total, le nombre de projets en cours de réalisation, ou dont les appels d’offres sont lancés, est de 50 projets, pour un coût de 4,770 MMDH, soit 76% du coût global du programme.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO

 

(https://leseco.ma/maroc/agadir-le-reamenagement-de-la-voie-express-prendra-enfin-forme.html)

 

 

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1 septembre 2021 3 01 /09 /septembre /2021 07:43
Le premier exemplaire de ce chalutier en acier, d'un coût de 25 millions de dirhams, a déjà attiré d'autres clients, aussi bien marocains qu'étrangers

Le premier exemplaire de ce chalutier en acier, d'un coût de 25 millions de dirhams, a déjà attiré d'autres clients, aussi bien marocains qu'étrangers

 

Pour la première fois dans l'histoire du continent, des architectes navals du port d’Agadir ont construit un chalutier en acier. C'est le second du genre dans le monde, ses spécificités et ses caractéristiques répondent à des standards élevés. La performance attire des investisseurs étrangers. Coût de ce bateau: 25 millions de dirhams...

 

Oubliez le bon vieux chalutier que vous connaissez. Les architectes marocains d'une société de construction navale, Blue Wave, sise au port d'Agadir, après avoir réussi à concevoir et à fabriquer un modèle de pirogue digne du XXIe siècle, ont pu cette fois-ci concevoir un chalutier entièrement en acier. D'autres clients, aussi bien marocains qu'étrangers, se sont depuis montrés intéressés par ce nouveau bateau, ce qui a conduit à la signature de nouveaux contrats, pour la construction de pirogues similaires.

 

Ce chalutier, le second de ce genre dans le monde, est équipé d’un "système de propulsion innovant de dernier cri. Son moteur principal est électrique et les générateurs auxiliaires reliés au moteur sont de type diesel", explique Fayçal Mrabet El Terghi, directeur administratif et commercial de la société de construction navale d'Agadir.

 

Selon Fayçal Mrabet El Terghi, "ce système de propulsion innovatif est le deuxième de son genre dans le monde, car il a été utilisé pour la première fois dans la fabrication d’un navire hollandais. Il est connu pour sa capacité à limiter la consommation du gasoil et fuel utilisés de 30%, et par la même occasion à réduire les émissions du dioxyde de carbone".

 

Le coût total de ce chalutier en acier est de 25 millions de dirhams, et sa construction a nécessité un laps de temps de deux années. Si les délais ont été dépassés, ce fut à cause des dispositions exceptionnelles liées à la conjoncture sanitaire et au durcissement des conditions d’exportation.

 

Pour Blue Wave, cette première livraison représente une réelle opportunité d’expansion à l’échelle continentale et internationale. C'est pourquoi le ministère de l’Industrie, du Commerce, et celui de l’Agriculture et de la Pêche Maritime ont financièrement supporté le développement de ce projet. Entre-temps, plusieurs contrats ont pu être établis avec des clients français, sénégalais et tanzaniens, et d’autres sont à venir.

 

(https://fr.le360.ma/economie/video-une-premiere-en-afrique-pour-25-mdh-des-architectes-navals-dagadir-concoivent-un-chalutier-244708)

 

VIDEO

 

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12 août 2021 4 12 /08 /août /2021 14:19
Agadir : 1,5 MMDH pour l’aménagement de la future station d’Aghroud
Agadir : 1,5 MMDH pour l’aménagement de la future station d’Aghroud

 

L’AMÉNAGEMENT DE LA FUTURE STATION D’AGHROUD, SITUÉE AU NORD DE LA VILLE D’AGADIR, MOBILISERA UN INVESTISSEMENT GLOBAL DE 1,5 MMDH.

 

Signée entre les différents partenaires, la convention relative à ce projet insiste sur la nécessité d’accélérer la mise en place des infrastructures de base à Aghroud pour offrir des terrains équipés au profit des investisseurs avec des conditions avantageuses.

En vertu de cette convention, la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT) consacre à ce projet 600 MDH entre 2021 et 2026, dont un montant de 150MDH sera versé cette année.

Le Conseil de la région Souss-Massa, contribuera avec 600MDH à partir de 2022 jusqu’à 2026, alors que la « SDR- Aghroud Aménagement » mobilisera 300 MDH en 2024 et 2025.

La future station d’Aghroud renforcera le positionnement de la destination d’Agadir par une offre complémentaire d’hébergement et d’animation touristique.

 

(https://www.lavieeco.com/actualite-maroc/agadir-15-mmdh-pour-lamenagement-de-la-future-station-daghroud/)

 

 

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9 août 2021 1 09 /08 /août /2021 16:51
Permis offshore : gros gisement identifié au large d’Agadir
Permis offshore : gros gisement identifié au large d’Agadir

 

La société cotée à l’Alternative Investment Market (AIM), au sein du London Stock Exchange (LSE), a annoncé, dans un communiqué, le lancement officiel du processus d’affermage pour le permis offshore d’Inzegane qui présente un  potentiel de 2 milliards de barils.

 

La société d’exploration, de développement et de production de pétrole et de gaz, opérant sur le Royaume-Uni, l’Irlande et le Maroc, Europa Oil & Gas, a annoncé, ce mardi, le lancement officiel d’une initiative d’affermage sur son permis offshore d’Inezgane, dans le bassin d’Agadir, qui lui a été attribué en 2019. La société, cotée à l’Alternative Investment Market (AIM), au sein du London Stock Exchange (LSE), a annoncé, dans un communiqué rendu public, le lancement officiel du processus d’affermage pour le permis offshore d’Inzegane, disposant d’un gisement potentiel de 2 milliards de barils, identifié au large d’Agadir, dans les cinq principaux prospects relevant du permis d’Inezgane. Ce dernier se situe sur la même tendance géologique, et partage les mêmes réservoirs et roches mères que les principales découvertes de pétrole et de gaz, au large de l’Afrique de l’Ouest. Raison pour laquelle Europa Oil & Gas affirme qu’Inezgane offrait une opportunité d’exploration «à fort impact», dans une région «très sous-explorée» du monde, représentant une opportunité d’amodiation susceptible d’attirer les investissements et sociétés spécialisées dans l’exploration.

 

Le permis s’étend sur 11.228 km2
 

«Nous sommes ravis d’annoncer le lancement de l’initiative d’externalisation du permis d’Inezgane, qui représente non seulement une opportunité d’exploration à fort impact pour Europa, mais s’inscrit parfaitement, par ailleurs, dans la stratégie de la société visant à créer un portefeuille équilibré d’actifs complémentaires», a affirmé Simon Oddie, PDG d’Europa. Pour rappel, ce permis s’étend sur une superficie de 11.228 km2. L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) a déjà accordé à la société Europa Oil & Gas une prolongation d’un an de la phase initiale du permis d’exploration à Inezgane, «Permis Inezgane Offshore », en raison des contraintes liées à la pandémie. Le Permis Inezgane Offshore a été décrit par Europa comme une licence présentant un «énorme potentiel». Elle a déjà réussi à délimiter une trentaine de prospects potentiellement porteurs d’hydrocarbures. Récemment, la société a identifié des ressources potentielles supérieures aux deux milliards de barils annoncés, uniquement dans les cinq premiers prospects classés. En détenant 75% des intérêts et l’exploitation du permis, Europa contrôle une superficie de 11.228 km2, alors que les 25% restants sont détenus par l’ONHYM.

 

(https://leseco.ma/business/protection-de-lespace-vegetal-le-nouveau-dispositif-legal-en-marche.html)

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4 août 2021 3 04 /08 /août /2021 08:15
Photo d'illustration. / Anthony Wallace - AFP

Photo d'illustration. / Anthony Wallace - AFP

 

Les équipements de protection individuelle, dont les masques de protection prolifèrent notamment sur les plages d’Agadir. Une étude menée par des chercheurs marocains pointe le manque de sensibilisation et d'éducation environnementale.

 

 

Au Maroc, les équipements de protection individuelle (EPI) sont devenus l’un des moyens incontournables pour se protéger contre le nouveau coronavirus. Leur utilisation croissante s’avère toutefois source importante de nuisance environnementale. En effet, si plusieurs veillent à s’en débarrasser en les jetant dans des poubelles, d’autres ne se privent pas de les abandonner dans la nature. Que ce soit dans nos rues, nos jardins publics ou même sur nos plages, ces EPI deviennent aussi visibles que les sacs en plastique.

Pour alerter sur la pollution par les EPI associée au Covid-19, des chercheurs marocains ont conduit une étude sur cette problématique dans le milieu marin. Mohamed Ben Haddada, Mohamed Rida Abelouaha, Sara Hajjia et Aicha Ait Allaa de la Faculté des sciences de l’Université Ibn Zohr d’Agadir ainsi que Gabriel E. De-la-Torreb de l’Université San Ignacio de Loyola de Lima (Pérou) se sont ainsi intéressés à l'abondance, les caractéristiques et la densité des équipements de protection individuelle sur les plages d'Agadir. Ils ont également évalué l'influence des mesures de confinement (fermeture et ouverture des plages publiques), de la zone de plage (zone intertidale et supralittorale) et de l'activité (baignade, surf ou pêche).

 

Pour ce faire, 11 plages d'Agadir ont été surveillées selon des protocoles standardisés pendant quatre mois consécutifs. L'étude a été menée sur deux périodes consécutives de 2021, y compris la période de restrictions sanitaires, lorsque les plages étaient encore fermées au public (1 à 8 semaines du 1er février au 30 mars), et après lorsque les plages ont rouvert (9 –16 semaines du 01 avril au 30 mai). 
 

 

Covid-19 : Nouvelle pollution due aux masques de protection sur les plages d'Agadir

 

Ainsi, le suivi des EPI a été réalisé pendant 16 semaines. Au total, 689 articles ont été trouvés. Ces EPI étaient dominés par les masques faciaux (96,8%), suivis des écrans faciaux et des gants. Les masques faciaux étaient principalement composés de masques chirurgicaux à usage unique (98,4%) et le reste était en tissu. L’étude signale «une augmentation notoire des EPI observée pendant la période allant de la 9e à la 16e semaine d'échantillonnage», soit la période correspondant à l’après confinement. «En effet, 95,5% de tous les EPI identifiés ont été retrouvés après le confinement», assure-t-on.

 

Les citoyens et les autorités locales pointés du doigt

 

Si elle reconnaît que la fréquentation élevée des amateurs de plages fait que celle-ci reste plus polluée comparée aux sites où le surf et la pêche sont les activités dominantes, l’étude souligne, plus loin, que la distinction entre les zones côtières lors de l'échantillonnage a permis de découvrir que le nombre d'EPI dans la zone supralittorale est «significativement plus élevé» que le nombre échantillonné dans la zone intertidale. «Cela suggère que la majorité des articles ont été apportés et laissés par des baigneurs qui s'assoient la plupart du temps dans la zone supralittorale pour rester à distance de la ligne de marée haute» Un comportement qui reste «probablement dû à une mauvaise éducation environnementale et à un manque de sensibilisation», estiment ses chercheurs.

 

Si elle reconnaît que la fréquentation élevée des amateurs de plages fait que celle-ci reste plus polluée comparée aux sites où le surf et la pêche sont les activités dominantes, l’étude souligne, plus loin, que la distinction entre les zones côtières lors de l'échantillonnage a permis de découvrir que le nombre d'EPI dans la zone supralittorale est «significativement plus élevé» que le nombre échantillonné dans la zone intertidale. «Cela suggère que la majorité des articles ont été apportés et laissés par des baigneurs qui s'assoient la plupart du temps dans la zone supralittorale pour rester à distance de la ligne de marée haute» Un comportement qui reste «probablement dû à une mauvaise éducation environnementale et à un manque de sensibilisation», estiment ses chercheurs.

Covid-19 : Nouvelle pollution due aux masques de protection sur les plages d'Agadir

 

Ceux-ci rappellent que ces déchets peuvent présenter un danger pour l’environnement et la faune et pourraient même «être un vecteur de transmissions zoonotiques». «Le fait que la pollution plastique ait été exacerbée avec l'introduction d'EPI met en perspective la mauvaise gestion des déchets, le manque et la limitation des idées innovantes, et le faible degré de conscience des baigneurs», fustigent-ils.
 

 

«Compte tenu des mauvaises conditions de gestion des déchets solides et du manque de sensibilisation à l'environnement, l'élimination incorrecte de ces articles à usage unique dans l'environnement est devenue incontrôlable (…) La situation nécessite donc une surveillance immédiate des déchets marins et une sanction en cas d'élimination incorrecte des EPI.»
 

Pour les chercheurs, la situation actuelle «nécessite également une extension des opérations de nettoyage dans le temps et dans l'espace pour une meilleure gestion des déchets sur les plages d'Agadir». Ils plaident aussi pour «des mesures à long terme» qui doivent aborder ce problème par le biais de campagnes d'éducation, «compte tenu du manque de sensibilisation environnementale de la population à la pollution plastique». L’étude recommande aussi des alternatives supplémentaires pour atténuer la durée de vie et réduire les risques, en suggérant d'inclure des matériaux biodégradables et respectueux de l'environnement dans la fabrication des EPI ou encore d’encourager l’utilisation de masques réutilisables.
 

(https://www.yabiladi.com/articles/details/113030/covid-19-nouvelle-pollution-masques-protection.html)

 

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29 juillet 2021 4 29 /07 /juillet /2021 14:53
Mobilité: 10 millions pour la création du groupement "Grand Agadir"

 

Un montant global de 10 millions de DH a été alloué pour la mise en place du Groupement de collectivités territoriales "Grand Agadir pour la mobilité et les déplacements".

 

Ce projet vise à assurer la gestion des transports urbains et périurbains et les déplacements sur l’ensemble du territoire du Grand Agadir et des communes avoisinantes. Il a fait l’objet d’une convention de partenariat validée lors de la dernière session de juillet du Conseil régional Souss-Massa. Le projet regroupe les communes d’Agadir, Ait Melloul, Inzegane, Dcheira, Leqliaa, Biougra, Ait Baha et Oulad Teima, en plus d’autres communes relevant des provinces avoisinantes qui pourront s’ajouter selon des conditions spécifiques.

Le Conseil régional Souss-Massa contribuera à hauteur de 5 millions DH pour la mise en place de ce groupement. Les autres communes participeront en fonction de leurs budgets et de leurs populations, indique-t-on.

(https://www.leconomiste.com/flash-infos/mobilite-10-millions-pour-la-creation-du-groupement-grand-agadir)

 

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