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  • : L'Amicale des Gadiris et du Souss
  • : L'association dite l’Amicale des Gadiris et du Souss fondée le 13 juin 2010, à Gradignan, a pour but de s’entraider, de se réunir entre amis, d’organiser des repas et sorties, d’éditer un bulletin.
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24 juin 2024 1 24 /06 /juin /2024 15:02
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24 juin 2024 1 24 /06 /juin /2024 14:50

samedi 22 juin 2024| Hélène Bauer

 

         Situé sur la côte Atlantique, à 30 minutes en voiture de la ville d’Agadir, ce petit village de pêcheur est doté des plus belles plages du pays, et des spots de surf les plus réputés.

                 

           Au sud du Maroc, le village berbère de Taghazout, avec son sable doré et ses falaises ocre escarpées, fait partie de ces endroits qui se découvrent lentement, au fil des rencontres avec les locaux et des moments passés à observer les us et les coutumes du coin. Le village qui ne compte que quelques rues se visite en une petite heure à peine. Abritées du soleil, les ruelles étroites sans nom cachent quelques boutiques touristiques où l’on peut s’offrir des souvenirs, ainsi que des cafés où les locaux aiment s’attabler pendant des heures en sirotant un thé à la menthe sucré. Pour se restaurer, il faut se diriger vers la promenade en bord mer. Là, on y déguste les spécialités locales – souvent du poisson, péché le jour même, cuisiné dans un tajine.

Taghazout : ce petit village de pêcheur au Maroc est le paradis des surfeurs et la destination la plus tendance du moment

Une journée à Taghazout, entre surf et détente

 

            On se lève à l’aube, au son des vagues déferlantes qui se fracassent sur les rochers à quelques mètres de notre fenêtre. Pas le temps de faire la grasse matinée – il faut se réveiller tôt pour aller prendre les vagues. Mais avant ça, un petit déjeuner copieux nous attend : thé à la menthe, amlou (ndlr, une pâte à tartiner à base d’amande, de miel et d’huile d’argan) sur du pain berbère, et tomates et œufs en tajine. Après avoir dégusté le tout en observant le soleil se lever à l’horizon, on attrape notre planche de surf et on prend le cap vers l’une des nombreuses plages du coin. Là, on passe toute la matinée à surfer les vagues et à piqueniquer sur la plage. En début d’après-midi, alors que le soleil est à son zénith, retour au village pour se remettre de ses émotions. Les après-midis passent au ralenti à Taghazout – les locaux restent chez eux pour s’abriter de la chaleur et les restaurants et les magasins sont fermés. On en profite pour découvrir la région qui mérite d’être visitée.

 

Que faire à Taghazout et dans ses alentours ?

Taghazout : ce petit village de pêcheur au Maroc est le paradis des surfeurs et la destination la plus tendance du moment

                          La vallée du paradis 

 

            Si Taghazout est le rendez-vous des surfeurs, la baie regorge de paysages à couper le souffle, ainsi que d’activités culturelles et sportives qui plairont à tous types de voyageurs. Voici quelques incontournables à faire lors de votre séjour :

  • Profiter d’un moment de détente dans un hammam
  • Faire une virée à Agadir, « la capitale de Souss », pour découvrir son souk et la kasbah qui offre une vue panoramique sur la baie
  • Faire du sandboarding dans les dunes de Tamri
  • Contempler les surfeurs pros à Anchor Point, spot de surf mondialement connu situé au nord de Taghazout
  • Faire une excursion à la vallée du paradis, écrin de verdure niché aux contreforts des montagnes d’Atlas avec ses piscines naturelles et chemins de randonnée
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26 avril 2024 5 26 /04 /avril /2024 14:06
Aghroud, le village de pêcheurs devenu galerie d’art à ciel ouvert

24/04/2024

 

Le village Aghroud, situé à une trentaine de kilomètres au nord d’Agadir, étonne par ses maisons aux couleurs bigarrées.

         À une trentaine de kilomètres au nord d’Agadir, se dresse Aghroud, petit village de pêcheurs qui séduit autant par l’hospitalité de ses habitants que par ses couleurs chatoyantes. Auparavant simple point de passage, le hameau aux airs de galerie d’art géante est aujourd’hui une destination prisée de nombreux touristes.

         C’est l’histoire d’un petit village de pêcheurs, situé à une trentaine de kilomètres au nord d’Agadir, longeant la route d’Essaouira. Répondant au doux nom amazigh d’Aghroud, cette localité semble presque irréelle quand le soleil illumine les façades de ses maisons peintes de couleurs aussi vives que bigarrées.

         Tout a commencé il y a une dizaine d’années, quand, inspiré par l’envie de rompre avec la monotonie des murs ternes, Abdelkebir Moutli, activiste associatif local, a eu l’idée de peindre sa maison d’une teinte chatoyante. L’effet fut si frappant, et visiblement si séduisant, qu’il a incité ses voisins à l’imiter.

         Peu à peu, au fil des mois et des ans, la contagion chromatique se propage, transformant le village en une succession sans fin de panneaux de couleurs. Aujourd’hui, Aghroud ne se contente plus de teinter ses maisons de tons flashy, y ajoutant des motifs, des dessins et autres fresques géantes qui viennent orner désormais ses murs. De quoi donner à ce village des allures de galerie d’art à ciel ouvert… et faire passer le bleu de Chefchaouen pour une esquisse timorée.

         Les visiteurs, intrigués par cette explosion de couleurs, peuvent facilement accéder à ce village via Taghazout, en taxi ou en bus, pour découvrir ce spectacle unique. «Les couleurs et les designs sont fantastiques... Tout ici est imprégné de couleur, ce qui rend le lieu féerique», s’enthousiasme une touriste émerveillée par la magie d’Aghroud.

         Mais Aghroud n’est pas seulement un régal pour les yeux. «J’ai été éblouie par la beauté de la plage et la gentillesse des habitants dès ma première visite. Avec le temps, j’ai vu le village évoluer, grâce aux efforts des résidents et d’une association locale pour moderniser le lieu tout en préservant ses traditions et son environnement naturel», nous confie une habituée des lieux.

         Les habitants du village, anciens pêcheurs pour la plupart, partagent volontiers leur quotidien avec les visiteurs, leur offrant un aperçu de la simplicité et de la beauté de leur mode de vie. Les maisons d’hôtes familiales, où l’on sert des plats locaux, permettent aux touristes de s’imprégner pleinement de l’expérience Aghroud.

M'hand Oubarka

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16 février 2024 5 16 /02 /février /2024 08:32

 

Luis TOJAL nous invite à survoler la baie d'Agadir ... cliquer sur : Agadir

 

(pour éviter la pub au démarrage, dès l'ouverture du lien, cliquer en bas à droite sur ignorer)

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18 juillet 2023 2 18 /07 /juillet /2023 14:50
Tiznit : Festival : Tiznit à l'heure du 7e Festival Timizart

La 7e édition du festival Timizart, la manifestation la plus attractive organisée par la ville de Tiznit, bat son plein depuis le 10 juillet, donnant à la capitale d'argent un air festif.

            Jusqu’au 1er août, artisans, spécialistes, commerçants et producteurs se mêleront aux visiteurs désireux de découvrir la dimension grandissante que prend ce métal précieux pour la ville en particulier et pour la région de Souss-Massa en général.

            Le souci des organisateurs étant d’internationaliser cette manifestation artistique et culturelle, le côté économique a été également mis en valeur. Tous ces facteurs réunis ont permis sensiblement à la ville de s’ouvrir sur un mouvement touristique de masse.

            Un triomphe colossal s’est manifestement instauré grâce, particulièrement, au programme riche et varié faisant de cette édition une passerelle vers la promotion de la région et de la ville en valorisant les produits d’argent de même que les artisans endurcis et émérites, qui se distinguent par leur remarquable habileté et leur évidente dextérité.

            Au programme de cette édition organisée sous le thème «L’Orfèvrerie argentée: identité, créativité et développement», figurent des colloques académiques élucidant les traits de l’argenterie et les documents du Makhzen au 19ème siècle, des défilés de mode pour les habits et les bijoux traditionnels et des soirées artistiques animées par une panoplie d'artistes locaux et nationaux.

            Par ailleurs, et à l’instar des éditions précédentes, on a pensé à construire une porte gigantesque en mettant à l’œuvre une multitude d’artisans déployant 5 kg d’argent. Le choix de la «Porte» n’est pas du tout aléatoire du moment que la ville est pleinement connue par ses murailles et ses portes historiques.

            Rappelons que c’est à l’association Timizart d’argent que revient le mérite d’organiser cette importante manifestation artistique, en collaboration avec la Chambre de l’artisanat, la municipalité, le conseil provincial de Tiznit et la Maison de l’artisan.

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24 mai 2023 3 24 /05 /mai /2023 13:06
Agadir : plus de 220 000 visiteurs au Salon International de l’Arganier

L’objectif principal de cet événement organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, est de susciter les discussions sur les enjeux et défis environnementaux et de durabilité liés à l’écosystème de l’arganier, en mettant en valeur les pratiques responsables, indique un communiqué du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.

            Les ateliers scientifiques et culturels organisés ont connu une participation importante, ce qui témoigne de l’engagement croissant des professionnels et du grand public envers la préservation et la promotion de la durabilité de l’écosystème de l’arganier.

            L’espace d’exposition éco-responsable a servi de point de rencontre clé pour les différents acteurs de la filière, permettant aux visiteurs de découvrir les initiatives novatrices pour préserver l’arganeraie.

            L’expérience d’immersion virtuelle a connu un grand succès, note la même source, soulignant qu’elle a permis de transporter les visiteurs virtuellement au cœur de la biosphère et de l’écosystème arganier, dans la langue de leur choix (française, anglaise, arabe et amazighe).

            Marqué par la participation de plus de 200 exposants représentant les régions du Souss Massa, Guelmim Oued Noun et Marrakech Safi, Le salon a également mis en avant les bienfaits cosmétiques de l’arganier, en faisant appel à des experts, qui ont apporté les explications nécessaires et les conseils aux visiteurs, leur permettant de découvrir les innombrables vertus et bienfaits cosmétiques des produits de l’arganier, notamment pour la peau et les cheveux.

            Il a permis aux visiteurs de plonger dans le patrimoine culturel et les techniques traditionnelles de production de l’huile d’argan et autres produits dérivés de l’arganier, mettant en avant les pratiques artisanales et le savoir ancestral traditionnel des femmes du sud marocain.

            Le salon a accordé une attention particulière à la sensibilisation des jeunes générations et des activités pédagogiques et artistiques ont été proposées aux enfants dans un espace dédié, leur permettant de découvrir le rôle crucial de l’arganier dans l’équilibre de l’environnement et la nécessité de préservation de cet héritage ancestral.

            Des visites guidées ont été organisées pour plus de 1 800 élèves, leur offrant l’opportunité d’apprendre davantage sur l’arganier à travers des démonstrations et activités adaptées.

            Une compétition régionale organisée en collaboration avec l’Académie Régionale de l’Education Nationale a permis de faire émerger les talents artistiques des jeunes participants.

            Un espace sous le nom “Hjayti” a offert une expérience spéciale aux visiteurs, les plongeant à travers des récits envoûtants, dans un univers féérique de contes et d’histoires traditionnels autour de l’arganier.

            Des séances de dégustation orchestrées par un chef international renommé ont permis aux participants de déguster les saveurs exquises de l’argan.

            Des conférences et ateliers ont de plus été organisés, mettant en avant les richesses de l’arganier et les dernières avancées et travaux de recherche.

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18 mai 2022 3 18 /05 /mai /2022 14:06
Souss-Massa : le changement du nom de la Région bientôt acté

par Yassine Saber – leseco.ma – 16/05/2022

 

Le projet de changement de la dénomination de la Région de «Souss-Massa» en «Agadir Souss-Massa» est déjà sur la table des principaux acteurs régionaux. Il est préconisé dans le cadre d’un marketing territorial visant à tirer profit de la notoriété d’Agadir. Concrètement, la demande émanera du Conseil de la région, en concertation avec l’ensemble des parties prenantes.

Ce n’est qu’une question de temps avant que la dénomination de la Région soit remplacée, passant de «Souss-Massa» à «Agadir Souss-Massa». La question autour de ce changement, qualifié d’indispensable par les acteurs régionaux, est déjà sur la table des principaux opérateurs, dans le cadre d’un marketing territorial au service de l’attractivité régionale.

«Ce changement légitime, que nous voulons opérer prochainement, s’inscrit dans un souci majeur lié au marketing territorial de la Région Souss-Massa», explique Karim Achengli, président du Conseil régional. Selon lui, «Il y a tout un travail à faire dans ce sens puisque la notoriété d’Agadir peut se répercuter sur notre territoire et lui apporter de facto des répercussions notables, en mettant en valeur les principaux traits de la personnalité de la région», estime-t-il. Le constat est le même pour Driss Boutti, président de la CGEM Souss-Massa.

«La majorité des noms des grandes régions marocaines commencent par le nom de leurs chefs-lieux, sauf celle de Souss-Massa, d’où notre requête qui consiste à solliciter ce changement et rebooster ainsi la dénomination de la région, en optant pour Agadir Souss-Massa au lieu de Souss-Massa», précise-t-il. À noter que sur les 12 régions du pays, seules les dénominations de Souss-Massa et de Drâa-Tafilalet font exception.

Les arguments ne manquent pas…

Pour les acteurs régionaux, «grâce à l’insertion d’Agadir, qui dispose d’une renommée à l’international (notamment sur le plan touristique), dans cette dénomination, la région peut atteindre les objectifs escomptés en matière de marketing territorial. En effet, l’appellation actuelle ne peut rivaliser avec le degré de notoriété spontanée d’Agadir». À cet égard, les arguments ne manquent pas, selon eux.

Au-delà du fait que cette dénomination n’assouvit pas les aspirations de la région, ce changement facilitera, non seulement le développement de l’activité touristique sur le plan de la promotion touristique régionale, mais aussi la consolidation de la coopération décentralisée, tout en attirant les investissements.

Concrètement, la demande émanera du Conseil de la région, en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, dans le cadre d’une approche participative. Par la suite, une demande officielle sera adressée au Chef du Gouvernement et au ministère de l’Intérieur pour activer les démarches afférentes à ce changement, sur le plan légal et réglementaire.

En effet, le décret n° 2-15-40 du 20 février 2015 a fixé le nombre des régions, leurs dénominations, leurs chefs-lieux ainsi que les préfectures et provinces qui les composent.

La région est portée par son chef-lieu

Aussi, pour les adeptes de ce changement, «il est primordial de comprendre que la région est portée par sa locomotive, à savoir sa capitale Agadir, qui en est le chef-lieu. C’est elle qui devra tirer les autres composantes (provinces et préfectures) afin de développer l’ensemble de l’économie du territoire». Aujourd’hui, et plus que jamais, il est clair que la définition du positionnement d’un territoire est un choix qui détermine à long terme sa stratégie de communication et son marketing territorial.

Selon les acteurs locaux, la confrontation des forces et des faiblesses de la dénomination «Souss-Massa» avec les opportunités et risques du changement, démontre que le choix porté sur «Agadir Souss-Massa» est facilement assimilable et distinctif puisque l’image de marque actuelle ne dispose pas d’assez de notoriété. La dénomination actuelle peut même être confondue avec d’autres territoires situés en Afrique du Nord, notamment Sousse en Tunisie.

Il s’agit aussi de développer, ce faisant, la notoriété de la région en matière de «navigation», allusion faite à la toile numérique et aux différents moteurs de recherche où la Région Souss-Massa dispose d’une visibilité jugée insuffisante.

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10 mai 2022 2 10 /05 /mai /2022 07:39
EN UNE VINGTAINE D’ANNEES, DAKHLA EST DEVENUE LE HAUT LIEU DU KITESURF

maroc-diplomatique.net – 07/05/2022

 

En une vingtaine d’années, la ville de Dakhla est devenue le haut lieu du kitesurf, notamment en raison de sa position géographique -30 kilomètres au nord du tropique du Cancer, comme La Havane ou Hawaii-, qui lui confère un climat agréable toute l’année, écrit samedi le magazine français Paris Match.

À l’extrême sud du Maroc, coincée entre l’Atlantique et le Sahara, la petite péninsule offre un écrin idéal pour s’adonner à ce sport de glisse à la mode”, relève la publication dans un article intitulé « Maroc : A la découverte de Dakhla, la Mecque du kitesurf ».

Cette enclave isolée du reste du Maroc par le désert environnant, bercée par les vents qui slaloment entre les dunes et filent au-dessus d’une mer peu profonde et à une température clémente, s’est révélée le spot parfait, note le média français.

Et de poursuivre qu’en une vingtaine d’années, ce sport a vu grossir les rangs de ses adeptes, y compris parmi les célébrités : José Garcia, Barack Obama, John Kerry, Brad Pitt, le prince William, ainsi que Richard Branson, son plus grand promoteur au sein de la jet-set, qui est lui aussi venu en 2021 tester le site de Dakhla.

De 25.000 en 2010, le nombre de touristes a aujourd’hui quadruplé. Dakhla vise même les 200.000 bientôt, avec la fin de la pandémie et la réouverture des frontières au Maroc, qui fut tardive, en février seulement, précise le magazine, ajoutant que l’un des premiers établissements à en avoir compris tout le potentiel est le campement Dakhla Attitude, composé de 80 bungalows surplombant la lagune et offrant une sorte de croisement entre l’écolodge et le glamping (contraction de glamour camping qui propose des séjours en roulotte, yourte, maison arboricole, etc… )

Mais Dakhla est un spot d’avenir, et certains l’ont bien compris, observe Paris Match, ajoutant qu’on voit désormais fleurir des maisons d’hôtes au charme discret, proposant un lieu de quiétude seulement troublé par le bruit des voiles au vent.

Le spot offre un climat agréable toute l’année, car Dakhla a des paysages de carte postale uniques à offrir, notamment son immense dune de sable blanc, à 30 kilomètres de la ville – ce phénomène naturel prend la forme d’un croissant qui s’élève au milieu d’un lagon et se transforme en île à marée haute. Et aussi ses plages, souvent désertes (pas tout à fait au mois d’août, le pic de la saison de kitesurf), comme celle de Porto Rico, précise-t-on.

            « La lagune s’étendant sur 40 kilomètres, c’est peu dire qu’il n’est pas difficile de s’y sentir seul au monde. Moins en octobre, quand Dakhla accueille, comme chaque année, une étape de la coupe du monde de kitesurf. Mais cela ne dure que cinq jours. Et pour la solitude, il vous reste le désert. Tout autour », conclut la publication.

EN UNE VINGTAINE D’ANNEES, DAKHLA EST DEVENUE LE HAUT LIEU DU KITESURF
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21 avril 2022 4 21 /04 /avril /2022 07:58
Pétrole/offshore Inezgane: Découverte d’un milliard de barils récupérables sans risque

lopinion.ma – 17/04/2022

 

En août 2021, la société britannique d’exploration de pétrole et de gaz, Europa Oil & Gas, annonçait l’obtention et le lancement officiel de l’accord d’amodiation pour le permis offshore d’Inezgane situé à Agadir.

Une évaluation récente de la société a identifié un volume important de ressources récupérables sans risque, dépassant 1 milliard de barils (équivalent pétrole), dans les cinq principaux prospects classés uniquement.

En août dernier, les travaux géologiques et d’interprétation des données disponibles (géologie, sismique 2D et 3D et anciens puits) ont permis d’identifier plusieurs prospects dont les ressources potentielles sont estimées par la compagnie à 2 milliards de barils, selon une communication de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM).

Le 13 avril 2022, Europa Oil & Gas a publié ses résultats intermédiaires du processus d’exploration pour la période de six mois se terminant le 31 janvier 2022. Lesquels indiquent qu’Inzegane représente une opportunité d’exploration à fort impact dans une région du monde sous-explorée.

 «Une évaluation récente a identifié un volume important de ressources récupérables sans risque, dépassant 1 milliard de barils (équivalent pétrole), dans les cinq principaux prospects classés uniquement», indique la même source. Soit l’équivalent de cent sept milliards de dollars (USD) de richesse pétrolière (estimation sur 107 USD, le cours du baril de pétrole) ce qui représente presque le PIB du Maroc, qui en 2020 était de 112,9 milliards USD. 

 Europa Oil & Gas note ainsi que le Maroc offre une opportunité d’investissement très attractive avec d’excellentes conditions fiscales. Cela dit, les résultats finaux n’ont pas encore été dévoilé, et Simon Oddie, PDG de la Britannique avait déclaré lors après l’obtention du permis de recherche Inezgane, que le «Maroc est sur la même ligne géologique que les récentes découvertes en Afrique de l’Ouest ses dernières années», rendant les potentialités encore plus prometteuses. 

 Quid des autres régions ? 

Dans un exposé, mercredi, devant la commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, la Directrice générale de l’ONHYM, Amina Benkhadra a souligné que les partenaires de l’Office prévoient la cartographie de 1150 km et 650 km2 de sismique 2D et 3D et le forage de 27 puits, dont 4 en mer entre la période entre 2022 et 2024, selon le programme prévisionnel des travaux d’exploration de l’Office SDX Energy effectuera les travaux de forage de 13 puits dans les régions terrestres au sud de Lalla Mimouna, le Gharb occidental, Sebou et l’ouest de Moulay Bouchta, outre la cartographie de 150 km2 de sismique 3D, alors que Bell et Forpetro effectueront le forage de deux puits à Haha. 

 Pour sa part, Predator gas prévoit le forage de 3 puits et la cartographie de 200 km2 de sismique 3D, alors que Sound Energy effectuera le forage de 5 puits à Anoual, Grand Tendrara et Sid L’Moukhtar, en plus de 300 km2 de sismique 3D et 500 km de sismique 2D, de même qu’elle a obtenu l’autorisation d’exploitation de Tendrara et la réalisation d’une petite station de gaz naturel liquéfié.

Dans les zones maritimes, Mme Benkhadra a fait savoir que Chariot Oil & Gas effectuera le traitement et la cartographie de 1000 km de sismique 2D à Rissana, alors que Hunt oil se chargera du forage d’un puit à Mogador, Europa Oil et Gas d’un puit à Inezgane comme cité en début d’article, alors que ENI et Qatar Petroleum effectueront les travaux de forage de deux puits à TarfayaPar ailleurs, l’ONHYM compte re-traiter et interpréter 1250 km de sismique 2D au bassin de Zag, a-t-elle ajouté.

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30 mars 2022 3 30 /03 /mars /2022 07:30
L’argan du Maroc : une demande internationale vertigineuse

agrimaroc.ma – 25/03/2022

 

L’arganier, une forte demande internationale entre réhabilitation et développement.

Moyennant son endémisme et ses dimensions économiques, sociales et environnementales, la filière de l’arganier est un levier de l’économie régionale avec une portée et visibilité à l’international.

Avec plus de 800 coopératives (et Groupements d’Intérêt Economiques), et plus de 500 sociétés, les acteurs du secteur s’inquiètent vis-à-vis de l’avenir de l’argane. Du prix élevé de la matière première à la demande excessive des marchés internationaux, la filière de l’arganier exige une réflexion afin de générer de nouvelles stratégies.

D’après l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), la réserve de biosphère de l’arganeraie (RBA) couvre une superficie d’environ 2,5 millions d’hectares, dont 830 000 ha consacrés à l’arganier. D’ores et déjà, l’arganier contribue activement au développement économique et social des régions Souss-Massa, Marrakech-Safi (Essaouira) et Guelmim Oued Noun (Guelmim & Sidi Ifni).

Pour rappel, le premier contrat programme de développement de la filière d’arganier, signé le 26 avril 2011 et s’inscrivant dans les grandes orientations du Plan Maroc Vert (PMV), a été couronné par des résultats très satisfaisants. Il s’agit de la réhabilitation de 164500 ha pour la période 2012-2020, plantation de plus de 7 218 ha d’arganiculture, production de 192 000 T de fruit secs, et exportation de 1 202 T de l’huile d’argane en 2021.

À l’heure qu’il est, la filière de l’argan se trouve portée par deux nouvelles stratégies nationales : Génération Green 2020-2030 & Forêts du Maroc 2020-2030. Ces dernières mettent en place les mécanismes et les programmes pour ériger un nouveau modèle de développement de la filière en une véritable économie, devant valoriser l’homme et préserver son écosystème. Également, elles cherchent par la proximité et l’approche participative à opérer dans le cadre d’une économie régionale, un développement humain équilibré où l’approche du genre sera privilégiée.

« Actuellement, le prix de production d’1 litre d’huile d’argan a atteint 470 DH et se vend à 500 DH/L  soit environ 47 € »

« Le contrat programme nouvelle génération de la filière de l’argan 2021-2030 assure une réelle convergence des stratégies nationales mises en place par le Ministère de l’agriculture », rappelle l’ANDZOA.

Parmi les objectifs phares de ce nouveau contrat programme à l’horizon 2030, sont notés  la réhabilitation de l’arganeraie sur une superficie de 400 000 ha et le développement de l’arganiculture sur une superficie de 50 000 ha.

L’argan du Maroc : une demande internationale vertigineuse

Prix Moyen de production de l’huile d’argan – photo : Morocco Foodex

Des contraintes à surmonter sont de différents ordres :

Aujourd’hui, les acteurs de la filière font face à des défis et enjeux majeurs. D’un côté, le secteur manque d’une gestion durable des ressources et des effets des changements climatiques.

Pour la production de l’huile d’argan, le manque de précipitations influence de manière directe le prix de la matière première, et par conséquent le prix de la production. 

D’un autre côté, l’arganier souffre des risques liés aux pressions humaines, en l’occurrence le surpâturage et la surexploitation des ressources de la RBA (réserve de biosphère de l’arganeraie ». Côté marché, les aléas de la demande internationale et la volatilité des marchés demeurent présents.

 « Une forte demande sur l’huile d’argan nous emmène directement à mettre de la pression sur l’arbre, ce qui influence négativement la récolte sur les années à venir », explique Ahmed Atbir.

Pour l’aspect social, l’ANDZOA insiste sur une intégration plus profonde de la femme dans le cycle vertueux de la création et de la répartition de la valeur. Enfin, l’Agence évoque le côté technique via la modernisation des procédés et des outils de production, d’une part, et la généralisation et intégration les résultats de la recherche scientifique au niveau des maillons de la filière, de l’autre.

« Il est difficile d’exporter nos produits tant que la matière première est chère »

De son côté, Morocco Foodex, à travers son webinaire du 10 mars sur l’arganier, a évoqué la problématique d’approvisionnement en matière première, la sécurisation des contrats à l’export, ainsi que la fluctuation et volatilité du prix du fruit. « Il est difficile d’exporter nos produits tant que la matière première est chère », déclare Mustapha Khibabi, responsable à Cap Export. La baisse du prix de l’export inquiète les professionnels. « Même avec de nouveaux marchés explorés, le professionnel demeure confronté à une baisse remarquable du prix moyen de l’export », ajoute-t-il.

Enfin, une autre réflexion s’impose concernant la situation des coopératives. La faible capacité d’investissement et le manque d’encadrement se reflète sans doute sur la compétitivité de ces dernières, en comparaison avec les entreprises. « En 2019, les exportations ont concerné 70% des entreprises et 30% des coopératives. Cependant, 6% des coopératives uniquement arrivent à réussir l’export », souligne Morocco Foodex. À ce titre, Mustapha Khibabi  interprète ces résultats par les lacunes dans la logique du marché, relatives aux coopératives.

Transformation de l’argan : des opportunités à saisir

Certes, la filière de l’argan ressent la faible compétitivité des coopératives vis-à-vis des sociétés du secteur privé au niveau de la commercialisation des produits dérivés de l’arganier. Toutefois, l’angle transformation du secteur garde toujours ses forces. « Le développement de la mécanisation a permis d’augmenter les rendements à l’extraction de 40% à 56% dans le cas de l’extraction à froid ; ce qui contribue à l’amélioration des revenus des professionnels », indique l’ANDZOA.

Ainsi, la même source recommande vivement une orientation vers la valorisation de l’huile d’Argan  par le biais de la promotion d’autres usages en plus des usages alimentaires et cosmétiques notamment en médecine, en pharmacologie et la valorisation des produits de haute valeur ajoutée, afin de répondre à la demande croissante des produits bio sur le marché.

Outre les tendances du bio, d’autres opportunités à saisir se posent : « la filière peut toujours profiter de l’appui institutionnel, des tendances du Green Deal, des objectifs de la stratégie Génération Green, en plus de la grande dynamique du marché asiatique, des tendances du Clean Beauty et du e-commerce », énumère Morocco Foodex.

L’argan du Maroc : une demande internationale vertigineuse
L’argan du Maroc : une demande internationale vertigineuse

Evolution des exportations en volume – Morocco Foodex

 

4 axes pour une meilleure stratégie d’exportation

En termes d’exportations, la période entre 2008 et 2020 a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 12%. Suite aux impacts de la pandémie liée au Covid-19, la filière a témoigné d’une baisse de -18% entre 2019 et 2020, allant respectivement 1 507 T à 1 239 T exportés.

Généralement, « le secteur de l’argane démontre une amélioration importante ces dernières années, en volume et en chiffre d’affaire », affirme Morocco Foodex. Effectivement, le Maroc exporte l’huile d’argan vers plus de 100 pays. Les parts les plus importantes vont vers la France (37%), États-Unis (16%) et l’Allemagne (13%).

Selon Morocco Foodex, malgré la forte demande du marché mondial et le taux de croissance enregistré, une stratégie de développement des exportations se révèle primordiale. Selon M. Khibabi, 4 possibilités existent. D’un côté, le Maroc doit chercher à augmenter le chiffre d’affaire de la filière, en consolidant les marchés existants. « Nous pouvons faire la promotion des produits existants ou/et en repositionnant nos marques (pas de nouveau client/pas de modification produit) », indique M. Khibabi. D’un autre côté, les acteurs de la filière peuvent pénétrer de nouveaux marchés pour le même produit. Il s’agit de chercher de nouvelles cibles, notamment l’Asie (Corée du Sud et Japon), Moyen-Orient et Amérique Latine.

Par ailleurs et pour conclure, le Royaume peut agir sur le produit. En effet, augmenter le chiffre d’affaire grâce à des nouveaux produits sur les marchés traditionnels, demeure une option.

 Enfin, le Morocco Foodex conseille les professionnels pour une diversification : commercialiser de nouveaux produits adaptés à des nouveaux clients.

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