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  • : L'Amicale des Gadiris et du Souss
  • : L'association dite l’Amicale des Gadiris et du Souss fondée le 13 juin 2010, à Gradignan, a pour but de s’entraider, de se réunir entre amis, d’organiser des repas et sorties, d’éditer un bulletin.
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19 avril 2024 5 19 /04 /avril /2024 10:50
36 millions de dirhams pour aménager la Corniche de Taghazout

Une enveloppe budgétaire de 36 millions de dirhams (MDH) a été dédiée à l’aménagement de la corniche de Taghazout au titre de l’année budgétaire 2024.

            La contribution du Conseil de la région dans le financement de ce projet s’élève à 10 MDH, le ministère de l’Agriculture (12 MDH), le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville (10 MDH), alors que la commune de Taghazout versera 4 MDH.

         Ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts du conseil de la région, visant à promouvoir l’activité touristique à Souss-Massa, l’un des secteurs vitaux de développement de la région. Dans le même cadre, le Conseil a approuvé lors sa session ordinaire du mois de mars 2024, une convention de partenariat relatif à l’aménagement du «point Anchor» à Taghazout pour une enveloppe budgétaire de 56 MDH.

         Ce montant sera mobilisé à hauteur de 20 MDH par le Conseil régional Souss-Massa, 15 MDH par le ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale et 5 MDH par la commune de Taghazout. Le reste, à savoir 16 MDH sera mobilisé par les investisseurs.

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28 mars 2024 4 28 /03 /mars /2024 10:38

Le 25/03/2024

 

       En déclarant que les récentes précipitations ont garanti un approvisionnement en eau potable pour un an et demi, Saïd Amzazi, wali* de la région Souss-Massa a néanmoins rappelé la nécessité d’explorer des sources alternatives.

Agadir: les dernières précipitations ont permis de sécuriser 18 mois de consommation d’eau potable

Saïd Amzazi, wali de la région Souss-Massa

 

            Saïd Amzazi, wali de la région Souss-Massa, a déclaré que les récentes précipitations dans certaines provinces de la région avaient permis de garantir un approvisionnement en eau potable pour une durée d’un an et demi.

            Lors d’une réunion à Agadir, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, l’ancien ministre de l’Éducation nationale a rappelé que la région subissait les effets de la sécheresse depuis plusieurs années et faisait face à la rareté des ressources hydriques.

            Selon Al Akhbar de ce mardi 26 mars 2024, la région s’est retrouvée confrontée à des défis majeurs, en termes d’approvisionnement en eau.

            La situation est devenue telle que le principal défi était de sécuriser l’eau potable pour les habitants, a rappelé le wali de la région Souss-Massa.

            Alors que les récentes précipitations ont permis de garantir un approvisionnement en eau potable pour 18 mois, Saïd Amzazi a en revanche souligné qu’il était nécessaire de protéger les ressources en eau contre leur exploitation excessive.

            Il a donc invité son auditoire, lors de cette journée mondiale de l’eau, à explorer des sources alternatives pour garantir un approvisionnement durable en eau.

            Le wali de la région Souss-Massa a également appelé à une sensibilisation renforcée de la population, en particulier des jeunes, sur l’importance de la préservation de l’eau, ainsi que la nécessité de lutter contre le gaspillage alors que la menace du stress hydrique plane sur le Royaume.

            Lors de cette réunion à Agadir, Saïd Amzazi a insisté sur la nécessité de continuer à promouvoir une gestion responsable de cette ressource vitale, pour assurer sa disponibilité à long terme.

            Il a rappelé l’importance de la coopération entre les autorités locales, les pouvoirs publics et la société civile pour relever les défis liés à l’eau dans la région Souss-Massa

Wali * : Gouverneur

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20 mars 2024 3 20 /03 /mars /2024 15:02

15/03/2024

En plein ramadan, une vague de chaleur frappe le Maroc et notamment la région d’Agadir

            Le thermomètre va grimper en flèche dans plusieurs provinces du Maroc, avec des températures atteignant 41 °C par endroits, selon la Direction générale de la météorologie (DGM), qui vient d’émettre un bulletin d’alerte de niveau orange pour les régions les plus touchées.

            De samedi à lundi, les provinces d’Inezgane-Ait Melloul, Agadir-Ida-Ou-Tanane, Tiznit, Taroudant, Chtouka-Ait Baha, Guelmim, Sidi Ifni, Tan-Tan, Assa-Zag, Boujdour, Laayoune, Es-Semara, Tarfaya, Aousserd et Oued Ed-Dahab connaîtront des températures oscillant entre 36 et 41 °C. De fortes chaleurs donc en plein mois de ramadan.

 

Le mercure grimpera également dans d’autres provinces du Maroc, avec des températures atteignant 38 °C dans les régions de Fquih Ben Salah, Beni Mellal, Settat, El Jadida, Sidi Bennour, Marrakech, Essaouira, El Kelaa des Sraghna, Chichaoua, Azilal, Al-Haouz, Rehamna, Safi et Youssoufia.

            Dimanche, les habitants de Berrechid, Benslimane, Nouaceur, Casablanca, Mediouna, Mohammedia, Khemisset et Skhirate-Temara devront également s’attendre à une chaleur intense, avec des températures oscillant entre 32 et 35 °C.

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27 février 2024 2 27 /02 /février /2024 08:42
La Kasbah d'Agadir Oufella fait peau neuve

         Classé patrimoine national protégé, le site de la Kasbah d'Agadir Oufella a bénéficié d’importants travaux de réhabilitation depuis juin 2020 dans le cadre d’une vision alliant préservation du patrimoine et exigences modernes d'aménagement.

         En effet, soixante années après le tremblement de terre, il a été décidé de redonner vie à ce site emblématique de l’histoire du Maroc, et ce dans le respect total des protocoles internationaux des interventions patrimoniales post-catastrophes.

         Inscrite dans le cadre du Programme de Développement Urbain (PDU) d’Agadir 2020-2024, lancé par SM le Roi Mohammed VI, la mise en valeur de la Kasbah d’Agadir Oufella supervisée par la Société de Développement Touristique Souss-Massa, vise notamment à restituer l’attractivité de ce site et à assurer accès au plus grand nombre de public dans les meilleures conditions.

         Suite à cette opération d’un coût global de 120MDH, les espaces extérieurs ont été ouverts au public en juillet 2022 alors que l’accès à la Kasbah, initialement prévu en septembre 2023, a été reporté, le temps de restaurer la muraille ouest partiellement endommagée par le séisme du 8 septembre 2023.

         La zone intérieure de la Kasbah d’Agadir Oufella a été ouverte récemment au public, et ce dans le cadre des festivités marquant la commémoration du nouvel an amazigh.

         La visite à l’intérieur de la Kasbah permet de découvrir, en une cinquantaine de minutes, l’histoire de ce site emblématique de la ville d’Agadir et de la région Souss-Massa, en parcourant un réseau surélevé de passerelles en bois qui suit le tracé des anciennes ruelles de la citadelle au début du XXe siècle.

         En plus des panneaux d’information sur l’histoire de la Kasbah d’Agadir Oufella, des audioguides quintilingues (arabe, amazigh, anglais, espagnol et français) sont mis à la disposition des visiteurs.

         Ils permettent d’explorer la Kasbah et d’écouter des témoignages sur chaque chapitre de l’histoire de la forteresse. Ce service est, également, disponible via une application mobile.

         Depuis Agadir, l’accès à la Kasbah peut se faire en utilisant un transport touristique, téléphérique, bus, taxi ou en empruntant le chemin de randonnée pédestre aménagé de 2,8 km.

         Dans une déclaration à la MAP, le directeur général de la Société de Développement Touristique Souss-Massa, Abdelkrim Azenfar a indiqué que le projet de réhabilitation de la Kasbah d’Agadir Oufella, s’inscrit dans le cadre de la diversification et du renforcement de l’offre touristique de la région de Souss-Massa à travers notamment la promotion de ses richesses culturelles.

         Outre la réhabilitation de la Kasbah d’Agadir, M.Azenfar a souligné que les efforts visant la valorisation du patrimoine et la promotion de la composante culturelle de l’offre touristique de la destination d’Agadir, se poursuivent à un rythme soutenu, et ce dans le cadre de la mise en oeuvre du PDU d’Agadir.

         Il a cité à cet égard plusieurs chantiers et projets dont le musée de reconstruction d’Agadir, le musée Amazigh, le musée de Timitar ainsi que le grand théâtre d’Agadir et la restauration des « Igoudars »qui sont des greniers collectifs qui continuent à résister au fil du temps.

         Les travaux de restauration et de réhabilitation de la Kasbah d’Agadir Oufella et ses abords se sont déroulés suivant des techniques modernes spécifiques à l’archéologie des édifices patrimoniaux.

         Ils ont porté notamment sur la restitution des remparts qui se décline en deux étapes, à savoir la façade sur la ville et la mer et ensuite les autres façades.

         Le projet comporte l’idée d’une restitution archéologique des remparts tels qu’ils étaient la veille du tremblement de terre du 29 février 1960, tout en prenant en compte des époques antérieures riches.

         Il s’agit aussi de l’aménagement d’une plateforme de services, l’installation d’un platelage de visite intra-muros à la fin du circuit et l’aménagement des lieux saints historiques intra-muros et du mémorial, ainsi que le parcours botanique, le couloir de la biodiversité et le réseau de protection des écosystèmes.

         Ainsi, en plus de permettre à la capitale du Souss de restituer une grande partie de sa mémoire historique, la réhabilitation de la Kasbah d’Agadir Oufella représente une valeur ajoutée aux atouts touristiques de la ville, qui a désormais son côté authentique à l’instar des autres villes du Royaume.

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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 09:26
Séisme d'Al Haouz : 69 nouvelles sources d'eau surgissent, révèle le ministre Nizar Baraka

 Suite au récent séisme dans la région d'Al Haouz, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, dévoile des changements significatifs dans le débit des sources d'eau. Des données satellites révèlent l'émergence de 69 nouvelles sources, redistribuant la carte hydrique des provinces d'Al Haouz, Chichaoua, Ouarzazate et Taroudant.

Lors d'une réunion de la Commission des infrastructures de base, de l'énergie, des mines et de l'environnement à la Chambre des représentants ce mardi 9 janvier 2024, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a présenté des conclusions sur les changements dans le débit des sources d'eau consécutifs au séisme d'Al Haouz.

Les observations effectuées au lendemain de la secousse sismique ont révélé des modifications significatives dans le débit de diverses sources d'eau. Certaines ont vu leur débit augmenter, d'autres diminuer, et de nouvelles sources sont apparues, selon les déclarations du ministre.

Les données et les images satellites ont permis d'identifier 69 nouvelles sources d'eau, réparties sur les provinces d'Al Haouz, Chichaoua, Ouarzazate et Taroudant. Plus précisément, 10 nouvelles sources ont été recensées dans la province de Ouarzazate, 19 dans la province de Taroudant, 32 dans la province d'Al Haouz, et 8 dans la province de Chichaoua.

Cette découverte souligne l'impact du séisme non seulement sur le relief, mais également sur la cartographie des ressources hydriques de la région. Les données recueillies ouvrent la voie à une meilleure compréhension des changements environnementaux suite à des événements sismiques majeurs.

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6 février 2024 2 06 /02 /février /2024 08:57

Sur le littoral autour d’Agadir, de Tifnit à Imsouane, les autorités ont lancé une vaste opération de « libération du domaine public maritime ». Pour les habitants, des projets touristiques sont derrière cette décision.

Le village marocain de Tifnit

Le village marocain de Tifnit

Ils étaient réputés pour être d’authentiques villages de pêcheurs, encore préservés des spéculations. Des décors de carte postale avec leurs maisons troglodytes, leurs barques bleues et leur côte sauvage, emportés les uns après les autres par la poussée des bulldozers. Au nom de la « libération du domaine public maritime », l’Etat marocain a lancé une vaste opération de démolition de toute forme d’« occupation illégale » sur le littoral du sud du pays.

            Cette vague soudaine de destructions a commencé le 25 décembre dernier à Tifnit, village niché sur une pointe rocheuse à 40 kilomètres au sud d’Agadir. Ce matin-là, « c’était comme la guerre », raconte une habitante, encore sous le choc, qui a souhaité garder l’anonymat. « Les forces de l’ordre ouvraient les portes et faisaient sortir les gens. Quand ils ont commencé à s’attaquer aux premières maisons près du parking, on a compris que les pelleteuses allaient avancer jusqu’à chez nous. On a juste eu le temps, dans la panique, de vider la maison, au milieu des gravats, des militaires et des pilleurs ! », souligne-t-elle.

            Si bon nombre de résidents ont été pris au dépourvu, une rumeur circulait depuis une lettre du 6 décembre reçue par certains d’entre eux, dans laquelle la direction provinciale de l’équipement exigeait « la remise à l’état initial » des lieux dans un délai de cinq jours. « On savait qu’on était sur le domaine maritime, explique le propriétaire d’une maison de vacances. Mais on avait acheté un numéro de maison – une cession d’usufruit, signée chez le notaire, validée par un avocat et enregistrée au tribunal. Jamais on aurait imaginé qu’ils rasent tout ! » Tifnit a été rayé de la carte. Les débris ont été recouverts de sable ; il n’en reste qu’une dune.

            L’opération s’est ensuite étendue aux plages voisines de Sidi Toual, Douira, Sidi Rbat, Wassay… jusqu’à Imsouane, spot de surf de renommée mondiale, en dépit de la forte mobilisation des habitants et amoureux du lieu. Après un ordre oral d’évacuer en vingt-quatre heures donné le 17 janvier, les pelleteuses ont commencé leur œuvre. Dix jours plus tard, le centre historique du village dénommé Tasblast était entièrement détruit. Commerces, cafés, surfshops n’ont pas non plus été épargnés.

Un littoral très convoité

            Les anciens pourraient raconter l’histoire de ces petits villages côtiers, nés de quelques abris construits par des pêcheurs il y a plusieurs décennies, qu’habitants et vacanciers ont agrandis et rénovés au fil du temps. Mais derrière la carte postale, des responsables cités dans la presse locale font état de problèmes de squats, délabrement, insalubrité… « Insalubres ?, s’étrangle Siham Azeroual, journaliste indépendante et native de la région. On parle d’habitations troglodytes amazighs [berbères], construites selon les méthodes traditionnelles de nos ancêtres ! Que fait le ministère de la culture pour protéger ces joyaux en voie de disparition ? Je ne pardonnerai jamais à ce gouvernement d’avoir effacé ce patrimoine. »

            La « libération du domaine public maritime » doit se poursuivre le long du littoral de la région Souss-Massa, ont prévenu les autorités. « Après tout, l’Etat est dans son droit, reconnaît Ahmed (le prénom a été modifié), un habitant d’Imsouane. On savait tous que l’occupation de ce terrain était illégale et les autorités avaient toute latitude pour en exiger la restitution. Elles ont décidé d’appliquer strictement la loi. La question est : pourquoi maintenant et de façon si brutale ? »

            Sur un littoral très convoité, nul doute, selon les défenseurs de ces villages, qu’il s’agit de faire place nette pour de nouveaux projets touristiques. Dans le parc national de Souss-Massa, qui longe la côte au sud d’Agadir, il est question de créer une expédition « Blue Safari » : un circuit de 80 kilomètres, comprenant une nouvelle offre d’animation et d’hébergement, qui doit relier Agadir à sept sites du parc, dont Tifnit, Sidi Rbat, Sidi Toual… ceux-là mêmes qui ont été détruits. Coût du projet : 1,5 milliard de dirhams (138 millions d’euros), dont 200 millions (18,4 millions d’euros) pris en charge par l’Etat, selon un article de Medias24 publié en juillet. Un investisseur privé devait être recherché avant décembre.

            Quinze nouvelles zones touristiques sont également projetées dans la métropole du Grand Agadir, parmi lesquelles Imsouane. Le plan d’aménagement du village daté de février 2022, que Le Monde a consulté, prévoit la construction d’une dizaine d’hôtels ainsi que des restaurants, des terrains de sport, une piscine, un centre de bien-être… Ce nouvel espace de 18 hectares au nord de la commune ne devait toutefois pas inclure le centre ancien de Tasblast, qui apparaissait comme une zone à rénover. Le plan a-t-il changé ? Contactées, les autorités locales – préfecture, région, délégation du tourisme – n’ont pas donné suite à nos sollicitations.

 

            En 2012, un vaste projet d’un milliard d’euros avait déjà été lancé : Taghazout Bay, complexe balnéaire haut de gamme proche d’Agadir comprenant hôtels cinq étoiles, golf, villas et résidences premium. « Va-t-on dégager les petits pour faire de la place aux gros ?, s’inquiète Hicham Limati, président d’honneur de la Confédération des entreprises marocaines de surf touristique. Ce qui fait la renommée d’Imsouane, c’est bien sûr la vague – l’une des plus longues d’Afrique –, mais aussi tous ces petits commerces et auberges qui ont permis depuis quatre décennies à ce lieu de faire parler de lui. Je ne suis pas contre l’application de la loi mais, au lieu de détruire, pourquoi ne pas améliorer et aider ces gens à récolter le fruit de leur travail ? »

            La destruction de ces villages côtiers est une « grande perte pour nos clients à la recherche de dépaysement, d’authenticité, de contact avec la population locale, regrette un responsable d’agence de voyage à Agadir sous couvert d’anonymat. Sans doute veut-on développer des produits neufs, modernes, grandioses, mais il y a de la place pour tout le monde sur nos côtes ! Sans compter que ce n’est pas de cette façon qu’on va s’aligner sur les tendances du secteur, tournées vers le tourisme durable ». A ce titre, « il n’y a rien de mieux que ces villages pour développer l’écotourisme, autour de la pêche traditionnelle, l’expérience villageoise et le surf, renchérit James MacGregor, consultant canadien en tourisme durable, qui a réalisé plusieurs expertises dans le Souss-Massa. C’est ce genre d’expériences que recherchent aujourd’hui 80 % des voyageurs à l’échelle mondiale. »

            Ces dernières semaines, les démolitions ont aussi concerné le littoral de Casablanca. Le 12 janvier, l’îlot de Sidi Abderrahmane sur la corniche, connu pour abriter la tombe d’un marabout autour duquel étaient établies des diseuses de bonne aventure, a été évacué et les constructions illégales détruites. Quatre jours plus tard, c’était au tour des cabanons de la plage Dahomey à Bouznika, à 50 kilomètres au nord de la capitale économique du royaume, d’être rasés. La « récupération » de l’espace public cible aussi les marchands ambulants et charrettes, dans une métropole qui se veut moderne et attractive, bientôt sous le feu des projecteurs lors de deux grands événements footballistiques – la Coupe d’Afrique des nations 2025 et la Coupe du monde 2030 –, mais au détriment de nombreux travailleurs pauvres qui se retrouvent sans gagne-pain.

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1 février 2024 4 01 /02 /février /2024 10:13
La Kasbah d'Agadir Oufella dévoile son trésor intérieur au public ce samedi à l'occasion de Yennayer

La Kasbah d’Agadir Oufella dévoile ses secrets aux visiteurs le samedi prochain, un événement marquant les célébrations du Nouvel An Amazigh. Après des travaux de réhabilitation majeurs inscrits dans le Programme de Développement Urbain d’Agadir 2020-2024, la Kasbah offre désormais une expérience immersive au cœur de son histoire et de son patrimoine.

La zone intérieure de la Kasbah d’Agadir Oufella, joyau historique de la ville, sera accessible au public à partir du samedi prochain, à l'occasion des festivités du Nouvel An Amazigh. Cette ouverture tant attendue résulte des travaux de restauration entrepris depuis juin 2020 dans le cadre du Programme de Développement Urbain d’Agadir 2020-2024, sous l'égide de S.M. le Roi Mohammed VI.

Le site avait déjà partiellement ouvert ses espaces extérieurs au public en juillet 2022. Cependant, l'accès à la Kasbah avait été différé après le séisme du 8 septembre 2023, qui avait endommagé la muraille ouest. Après des mois de restaurations minutieuses, les portes de ce lieu emblématique s'ouvrent enfin pour révéler son histoire séculaire.

La visite à l’intérieur de la Kasbah offre une plongée captivante dans le passé, avec un parcours de cinquante minutes à travers des passerelles en bois qui retracent le tracé des anciennes ruelles de la citadelle au début du XXe siècle. Des panneaux informatifs enrichissent cette expérience, fournissant des détails sur l'histoire riche de la Kasbah et de la région de Souss-Massa.

Pour accompagner cette immersion, des audioguides quintilingues (arabe, tachelhit, anglais, espagnol et français) sont mis à disposition des visiteurs. Ils permettent d’explorer la Kasbah tout en écoutant des témoignages sur chaque chapitre de l'histoire de la forteresse. Les passionnés d'histoire peuvent également accéder à ces ressources via une application mobile dédiée.

L’accès à la Kasbah depuis Agadir est facilité par divers moyens de transport, notamment le téléphérique, les bus touristiques, les taxis, ou encore le chemin de randonnée pédestre aménagé sur 2,8 km. Cette ouverture marque une nouvelle ère pour la Kasbah d'Agadir, devenue un lieu incontournable pour les amateurs d'histoire et de culture.

 

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16 janvier 2024 2 16 /01 /janvier /2024 12:54

13/01/2024

            Un programme riche et varié en animations et activités a été concocté par la commune d’Agadir pour la célébration du nouvel an amazigh (Id Yennayer 2974).

Agadir : un riche programme pour la célébration du nouvel an amazigh

« La célébration d’Id Yennayer revêt une grande importance suite à la décision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI d’instaurer ce jour férié national officiel payé », indique un communiqué de la Commune d’Agadir.

            Les festivités liées à cet événement sont organisées, 08 au 14 janvier, en partenariat avec le conseil de la région de Souss-Massa, le Conseil régional du tourisme d’Agadir Souss-Massa, l’Agence nationale du développement des zones oasiennes et d’arganiers (ANDZOA) et l’Association du festival Timitar, précise la même source.

            Au programme, figurent d’intenses activités au Jardin Ibn Zaydoun qui accueille “Tasooqt Id Yennayer”, réparti sur cinq espaces: l’espace “Andaro”, dédié aux enfants, “Almokar” pour présenter les produits des coopératives locales, “Asalay”, qui abritera une exposition de photographies et d’oeuvres d’art amazighs, “Asayes” réservé à l’animation artistique, et l’espace d’hospitalité “Tamsrit”.

            S’agissant du volet scientifique, le cinéma du Sahara, situé au quartier Talbordj, accueille des séminaires qui aborderont la profondeur de la culture amazighe. Il s’agit également de la présentation et la signature du livre “Yennayer : Une introduction à l’étude du calendrier amazigh” de son auteur Lahoucine Bouyaakoubi, outre un colloque international portant sur le thème “Yennayer et la profondeur culturelle commune de l’Afrique du Nord”, avec la participation d’un parterre de professeurs universitaires, d’experts et de chercheurs en culture et identité amazighe du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, de la Libye et des îles Canaries.

            Le Complexe culturel Mohamed Khair-Eddine accueillera également le Forum Azaforum, sous le thème “Officialisation de l’année amazighe au Maroc: significations et défis”.

            Au menu également des spectacles des arts d’Ahwach et Rawais et des prestations de groupes de la musique amazighe ancienne et moderne. Ainsi, des soirées artistiques riche en sonorité auront lieu à Kasbah d’Agadir Oufella, la Place de l’Espoir, et les places Tikiouine et Bensergao, avec la participation des icônes de la chanson amazighe (Izanzarne, Fatima Tabimrant, Fatima Tihihit, Hamid.Enerzaf, Laryach, Rebab Faison et Mehdi Qamom).

            En partenariat avec des associations de la société civile, des soirées artistiques et diverses activités culturelles seront tenues dans plusieurs quartiers de la ville. Par ailleurs, « Le cinéma Sahara » de Talbordj accueillera des projections de films amazighs en partenariat avec l’Association internationale du festival du film amazigh Isni Nourg.

       Akhannouch : Le Nouvel an amazigh, une occasion de célébrer un patrimoine culturel porté par tous les Marocains

            La célébration du Nouvel an amazigh, conformément à la décision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI d’instaurer ce jour férié national officiel payé, est une occasion de mettre en avant un patrimoine culturel porté par tous les Marocains, a affirmé, vendredi à Agadir, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

« Nous célébrons aujourd’hui, depuis Agadir, le Nouvel an amazigh qui symbolise un patrimoine de grande importance non seulement pour les Amazighs, mais pour tous les Marocains », a souligné M. Akhannouch dans une déclaration à la presse à l’occasion du Nouvel An amazigh 2974.

            Le Chef du gouvernement a indiqué que la célébration cette année du Nouvel an amazigh revêt « un caractère particulier », suite la décision Royale d’instaurer le Nouvel an Amazigh jour férié officiel, dans le cadre de la consécration constitutionnelle de l’Amazigh.

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6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 08:40

02/01/2024

L’ONEE lance un projet pour renforcer l’alimentation en eau potable du Grand Agadir

Afin de renforcer l’approvisionnement en eau potable du Grand Agadir, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) s’apprête à lancer les travaux d’extension de la station de traitement de Tamri.

            L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a lancé ce mardi 2 janvier une consultation concernant le projet d’extension de la station de traitement de Tamri, visant à renforcer l’alimentation en eau potable du Grand Agadir. Le financement de ce projet, dont le coût est estimé à environ 8 millions de dirhams, sera assuré par la Banque islamique de développement (BID).

            Rappelons que l’ONEE-Branche eau avait reçu un financement de la BID équivalent à 140,20 millions de dollars américains pour contribuer au financement du coût du Programme de renforcement de l’alimentation en eau potable des provinces d’Agadir et Chtouka Aït Baha et envisage d’allouer une partie de ce financement au projet d’extension de la station de traitement de Tamri.

            Le débit de l’eau traitée sera porté à 700 litres/seconde et la station sera alimentée principalement à partir de la retenue du barrage Moulay Abdellah, d’une capacité de 110 millions de mètres cubes.

            Dans le détail, le projet prévoit la réalisation d’une cascade d’aération (vu l’apparition périodique du sulfure d’hydrogène dans l’eau brute), d’une filière de traitement incluant coagulation, floculation et décantation, pour une capacité de 700 l/s, et filtration pour 400 l/s. Le reliquat de 300 l/s sera filtré dans les filtres sous pression existants.

            Il s’agit aussi de construire et d’équiper une station de surpression au niveau des réservations existantes à côté de la bâche d’eau traitée, ainsi qu’une cheminée d’équilibre pour la protection anti-bélier de la conduite reliant la station de traitement de Tamri à la station de pompage.

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7 décembre 2023 4 07 /12 /décembre /2023 19:31

            L’Office national de l’électricité et de l’eau potable envisage l’extension des capacités de la station de dessalement de l’eau de mer d’Agadir. L’opération, qui fera l’objet d’une assistance technique et financière, devrait porter la capacité de la plateforme de 275.000 m³/j actuellement à 400.000 m³/j, à raison de 200.000 pour l’eau potable et autant pour les besoins de l’irrigation. La date de mise en service de l’extension est programmée pour 2026.

Dessalement de l’eau de mer : l’extension de la station de Chtouka plus tôt que prévu

Moins de deux ans après son entrée en service en juin 2022, la station de dessalement de l’eau de mer d’Agadir devra connaître une extension. La plateforme dispose actuellement d’une capacité de production mutualisée de 275.000 m³/j, soit une capacité initiale installée pour l’eau potable de 150.000 m³/j et pour l’irrigation de 125.000 m³/j. Cette capacité est extensible à 400.000 m³/j.

         «Au vu de l’évolution de la situation hydrique dans cette région, il a été décidé d’avancer la date de l’extension de la capacité actuelle pour la porter à 400.000 m³/j, à raison de 200.000 m³/j pour l’eau potable et 200.000 m³/j pour l’irrigation, avec une date de mise en service en 2026», annonce l’établissement qui planche sur le recrutement d’une assistance technique afin de l’accompagner dans le suivi de l’exécution du contrat de gestion déléguée sur le plan financier relatif à la phase d’extension du projet. Cette mission d’assistance technique sera financée par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).

Saïd Naoumi – lematin.ma – 01/12/2023

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