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  • : L'Amicale des Gadiris et du Souss
  • : L'association dite l’Amicale des Gadiris et du Souss fondée le 13 juin 2010, à Gradignan, a pour but de s’entraider, de se réunir entre amis, d’organiser des repas et sorties, d’éditer un bulletin.
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7 décembre 2024 6 07 /12 /décembre /2024 16:55

J'ai l'immense tristesse de vous faire part du décès de Guy Rousselet le quatre décembre suite à une longue et douloureuse maladie.

 

Ses obsèques seront célébrées mardi dix décembre à 14 h 30
À l'église de Chabeuil, inhumation au cimetière des faucons à CHABEUIL
 
Son épouse odette Rousselet 
3 rue des capucines 26120 Chabeuil 
 
Toutes nos sincères condoléances à la famille
le Bureau de l'Amicale des gadiris et du Souss
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3 septembre 2024 2 03 /09 /septembre /2024 10:15

Bonjour

 

Je viens d'avoir un entretien téléphonique avec QUELEN Yannick qui a fréquenté l'Ecole BOSC, né en 1938, qui à vécu à Agadir, Tcheira et au quartier Industriel. Il a quitté Agadir à 14 ans, en 1952.

 

Il recherche des amis de cette époque et une certaine Hélène dont le père était gendarme à AGADIR.

 

Bonne journée et à bientôt pour notre Moussem .

 

Jean GALVAN

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10 juillet 2024 3 10 /07 /juillet /2024 11:43
Avancement à 97 % : l'autoroute Tiznit-Dakhla ouvre ses tronçons clés au coeur du Sahara

Le ministère de l’Équipement et de l’Eau a ouvert, récemment (22 juin 2024) , au public l’autoroute reliant les régions de Guelmim-Oued Noun et Laâyoune-Sakia El Hamra, marquant ainsi une étape majeure dans le projet intégré de développement des provinces du Sud. Cette inauguration coïncide avec l’Aïd al-Adha et s’étend sur plus de 400 kilomètres, offrant aux voyageurs une voie sûre et rapide, réduisant ainsi les accidents et les inconvénients liés aux déplacements.

            Le projet global de l’autoroute Tiznit-Dakhla, long de 1.055 kilomètres, atteint actuellement un taux d’avancement de 97 %. Les travaux ont déjà complété 106 kilomètres, tandis que les derniers ajustements se concentrent sur une section de 8 kilomètres entre Sidi Bouabdelli et Guelmim.

Avancement à 97 % : l'autoroute Tiznit-Dakhla ouvre ses tronçons clés au coeur du Sahara

   L’autoroute vise principalement à améliorer la connectivité régionale, à sécuriser les trajets contre les interruptions météorologiques et à soutenir le transport de marchandises vers et depuis les villes du Sud. Elle renforce également les liens avec les centres nationaux de production et de distribution, tout en intégrant des infrastructures essentielles telles que des aires de repos et des parkings pour les camions.

            En plus d’être un moteur économique crucial pour les provinces concernées, cette infrastructure bénéficiera directement à une population de 2,2 millions de personnes réparties sur 10 provinces. Les régions de Souss-Massa, Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Ed-Dahab verront ainsi stimuler leur développement social et économique.

Avancement à 97 % : l'autoroute Tiznit-Dakhla ouvre ses tronçons clés au coeur du Sahara

Le directeur central de l’autoroute Tiznit-Dakhla, M’barak Fencha, souligne que ce projet stratégique s’inscrit dans une vision à long terme pour le développement des provinces du Sud, aligné sur les objectifs nationaux de connectivité et d’intégration africaine, représentant un investissement total dépassant les 9 milliards de dirhams.

            Dans une déclaration à Hespress, Fensha a également confirmé l’achèvement récent de plusieurs tronçons clés, notamment entre Laâyoune et Guelmim, ajoutant que cette ouverture répondait à la demande accrue de déplacements durant l’Aïd al-Adha, avec l’inauguration de 120 kilomètres supplémentaires, marquant ainsi la préparation complète de la route entre Dakhla et Guelmim.

Avancement à 97 % : l'autoroute Tiznit-Dakhla ouvre ses tronçons clés au coeur du Sahara

Quant aux défis rencontrés, tels que les conditions environnementales difficiles et les contraintes géostratégiques, le projet a surmonté ces obstacles grâce à une gestion intensive et à l’augmentation des ressources matérielles et humaines, visant à respecter les délais fixés malgré les perturbations telles que la pandémie de Covid-19, a-t-il souligné.

            En garantissant l’utilisation de normes de construction de haute qualité et en intégrant des processus de contrôle rigoureux, le ministère assure que chaque tronçon de l’autoroute répond aux critères internationaux les plus stricts, garantissant ainsi la sécurité et la durabilité de cette infrastructure vitale pour l’avenir économique et social des provinces du Sud.

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20 mai 2024 1 20 /05 /mai /2024 16:12
Agadir: les travaux du parc urbain Al Inbiâat achevés à 80%

Vue aérienne du parc urbain Al Inbiâat

         Il s’agit d’un parc nouvelle génération qui s’étend sur une superficie de près de 20 hectares et dont la réalisation devra coûter 150 millions de dirhams.         Le parc urbain Al Inbiâat fait partie de la quatrième phase du plan de développement d’Agadir étalé sur la période 2020-2024 et qui avait été signé devant le Souverain, le 4 février 2020.

         Selon les explications qui nous ont été fournies sur place par Adil Hajibi, l’un des ingénieurs qui supervisent les travaux, ce projet sera fin prêt l’été prochain 2024) et les six sociétés qui s’en chargent redoublent d’efforts pour honorer cette échéance et fournir aux populations et aux visiteurs un nouvel espace de détente.

         Pour notre interlocuteur, rien n’a été laissé au hasard pour mener à bien ce projet, y compris pour le choix des arbres et des plantes qui doivent supporter le climat de la ville et un soleil qui l’illumine pendant près de 300 jours par an.

         Contrairement à d’autres villes, les promoteurs de ce projet ont par exemple réduit le taux des palmiers, sur le total des arbres plantés, à 5% et le tout sera irrigué avec des eaux retraitées conformément aux directives appelant à la rationalisation de l’usage de cette ressource qui se fait de plus en plus rare.

         Sur le volet sécurité, le parc sera quadrillé par des caméras de surveillance, afin de veiller au confort des visiteurs, nationaux comme étrangers.     Le parc urbain Al Inbiâat aura plusieurs accès pour les automobilistes comme pour les piétons, avec une entrée du côté du boulevard Hassan II, une entrée donnant sur le boulevard Mohammed V et une troisième depuis le boulevard de la Résistance.

         Le parc, qui va fournir des accessibilités aux personnes à mobilité réduite, sera également doté de terrains de proximité, de terrains de volley-ball et de basketball en plus d’espaces dédiées aux amateurs de la marche, sans oublier les boulistes.

         Pour ce qui est des activités commerciales du parc, ce dernier prévoit d’abriter 40 divers commerces dans cet endroit idéal situé entre le grand théâtre d’Agadir et la nouvelle bibliothèque de la ville.

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6 mai 2024 1 06 /05 /mai /2024 17:43

(Site officiel)

         Le Maroc c’est le dépaysement assuré : un patrimoine historique impressionnant, entre mosquées, palais et architecture berbère, mais aussi une culture vibrante, une gastronomie généreuse et pleine de saveurs, un accueil des plus chaleureux, et bien sûr une nature grandiose où l’on admire plages, oasis, montagnes et désert…

         De Marrakech à Ouarzazate, en passant par Chefchaouen : ci-joint le classement officiel du TOP 10 des plus belles villes.

  1. Marrakech : explorez l’incontournable « cité ocre
  2. - Chefchaouen : tombez sous le charme de la ville bleue,
  3. - Aït Ben Haddou : le célèbre Ksar de l’Atlas,
  4. - Casablanca : prenez le temps de découvrir la ville blanche,
  5. - Essaouira : charme et tranquillité en bord de mer, 
  6. Meknès : « la cité aux cent minarets »

7- Taghazout : une destination surf incontournable

Top 10 des plus belles villes du Maroc

Situé sur la côte atlantique, à 40 minutes environ d’Agadir, le petit village de Taghazout est réputé pour ses jolies plages et ses vagues qui font le bonheur des surfeurs du monde entier. Entre montagnes et océan, ce village de pêcheurs offre un cadre idéal pour un séjour paisible en bord de mer.

Visiter Taghazout, c’est prendre le temps de flâner et d’embrasser la «slow life».

         Après avoir découvert les différents spots de surf de Taghazout, dont certains accessibles aux débutants, on peut profiter des belles plages dorées bordées de bateaux bleus pour une session farniente ou yoga, avant de déguster des plats locaux dans les restaurants au bord de l’eau.

          Si on a le temps, il est possible de poursuivre la visite du village par la « Paradise Valley », une oasis luxuriante à 1h de route de Taghazout.

Classement suite :

8- Rabat : l’incontournable capitale du Maroc

9- Ouarzazate : un séjour aux portes du désert

10- Ifrane : la « petite Suisse » marocaine

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8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 16:39

1960, une année bisextile qui restera gravée dans les mémoires des habitants d'Agadir. Les kilomètres de plages que nous connaissons de la capitale du Souss aujourd’hui pansent en fait de terribles blessures. Pratiquement rayée de la carte, les ¾ de la ville ont été détruits par le tremblement de terre le plus meurtrier de l’histoire du Maroc.

Flashback : Le 29 février 1960, 15 secondes ont suffi pour détruire ¾ de la ville d’Agadir

Nous sommes le 29 février 1960 et en plein mois de ramadan. Certains, fatigués de la journée éreintante du mois sacré, s’enveloppent dans les bras de Morphée ; d’autres, préparant le jour d’après dont ils ne voyaient pas les prémices arriver, prenaient le repas du soir. Il est 23h40 quand soudain… la terre, jusque-là paisible, se rappelle aux Hommes. Un violent tremblement de terre de magnitude 5,7 sur l’échelle de Richter secoue les habitants d’effroi. La ville couve une faille sismique qui ne fait qu’amplifier la secousse tellurique. L’épicentre du séisme situé juste en dessous de la ville s’ajoute à la brutalité et la violence du choc.

            Rapidement, la ville est plongée dans l’obscurité. Les secousses violentes et brèves, ont duré 15 longues secondes. Mais elles n’ont laissé derrière elles que ruines. «Le quartier marocain du Talbrojt fut détruit à près de cent pour cent. Des centaines, et je le crains, des milliers d'habitants sont encore sous les décombres. Il ne reste pas pierre sur pierre. Le minaret qui dominait cette partie de la ville a été abattu et ressemble maintenant à la tour Hassan de Rabat, détruite dans des circonstances semblables au 17e siècle. La casbah qui, au sommet de la montagne, s'élève au-dessus d'Agadir et qui faisait l'admiration des touristes en croisière, a été rasée», écrivait le journaliste du Figaro, André Lagny, dépêché sur place au lendemain de la tragédie. 

 

Une ville rasée…

            D’un autre côté, les quartiers populaires situés près de la montagne ont été rasés. Mais la cité balnéaire ne comptait pas ses habitants. Des milliers d’expatriés s’y sont installés et des milliers de touristes y étaient en vacances. Tout le monde  a été touché comme le relate encore André Lagny :

            «Les dix hôtels de la station balnéaire sont détruits. De nombreux touristes sont prisonniers de dalles de béton qui ont écrasé toutes les chambres. Un immeuble de dix étages, connu sous le nom de Building Consulaire n'est plus qu'un tumulus de deux ou trois mètres de haut, où sont emprisonnées toutes les familles qui y dormaient quand le séisme s'est produit.»

            Son récit macabre se poursuit. «Le gouverneur de la ville, M. Bouamrani, a perdu trois enfants ; le consul de France, M. Jeudi, pleure son fils Philippe ; le commandant de la gendarmerie royale ne reverra plus sa petite fille; des familles entières ont péri. Les secours furent rendus très difficiles, car les hommes des trois compagnies de l'armée marocaine, stationnées à Agadir, étaient eux-mêmes bloqués par les décombres de leurs cantonnements. Il en fut de même pour les gendarmes dont l'immeuble a été détruit. Le même sort fut réservé aux deux tiers des effectifs de la police dont les bâtiments sont soit démolis soit gravement endommagés». Les seuls endroits qui ont résisté au choc, le port et la base navale, sont pris d’assaut par les survivants.

… mais reconstruite plus tard.

            Au lendemain, devant le choc et la surprise de la nature, les autorités marocaines n’ont pas tout de suite pu établir avec exactitude, le bilan des victimes. Il sera lourd. La ville a perdu le tiers de sa population, soit 15.000 âmes. Plus de 25.000 blessés sont à déplorer. «Je suis arrivé dans une ville morte, une ville foudroyée, sans autre présence humaine que celle de sauveteurs qui s'efforcent depuis trente heures, inlassablement, d'arracher aux décombres les survivants qui s'y trouvent encore», décrit Gerard Martin du Figaro le 3 mars. Néanmoins, inlassablement, les secours ont continué à tenter de dégager les personnes prisonnières des décombres, si ce n’étaient des cadavres de personnes mortes asphyxiées ou ensevelies sous les gravas.

            «Il faudra raser la ville pour en construire une autre. Il faudrait que vous journalistes étrangers, vous soyez nos interprètes auprès des autres nations pour qu'elles manifestent leur esprit de solidarité et que l'on puisse d'ici un an reconstruire Agadir », avait déclaré Feu Hassan II, à l’époque prince héritier et à qui le roi Mohammed V avait confié la direction des opérations de sauvetage. C’est également le prince Moulay Hassan qui supervisera la reconstruction d’une ville meurtrie plongée depuis cette effroyable nuit, dans les ruines de l’horreur. Le roi Mohammed V ne posera la première pierre de cette reconstruction que le 30 juin 1960.

            Plusieurs décennies plus tard, Agadir, reconstruite plus au sud, est aujourd’hui, la 2ème ville touristique du Maroc mais aussi une station balnéaire de 600.000 habitants. Un titre qui n’effacera pas les stigmates de ce tragique 29 février 1960.

Ibrahima Bayo

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28 février 2024 3 28 /02 /février /2024 20:34

Il y a 64 ans, beaucoup d'entre-nous y étaient et se rappelleront !!!

29 Février 1960 --- 29 Février 2024
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11 février 2024 7 11 /02 /février /2024 09:46
Des empreintes de pieds humains estimées à plus de 100.000 ans sur une plage de Larache, au Maroc, le 5 février 2024

Des empreintes de pieds humains estimées à plus de 100.000 ans sur une plage de Larache, au Maroc, le 5 février 2024

Plus de 80 empreintes de pas humains, vieilles d'environ 100.000 ans, ont été retrouvées sur le littoral du nord du Maroc et sont considérées par des chercheurs comme les plus anciennes connues en Afrique du Nord et au sud de la Méditerranée

Différentes images montrant l'enregistrement des empreintes sur le site archéologique de Larache

Différentes images montrant l'enregistrement des empreintes sur le site archéologique de Larache

Comment l'équipe a identifié les anciennes empreintes de pas

 

         Ces empreintes d'Homo sapiens, laissées par un minimum de cinq individus dont des enfants et dévoilées lundi à l'AFP, ont été découvertes récemment à Larache, à 90 km au sud de Tanger, par une équipe de chercheurs marocains, français, espagnols et allemands.

         "Ce groupe d'individus traversait la plage à destination de la mer, probablement à la recherche de nourriture et de coquillages, ils étaient probablement pêcheurs ou cueilleurs", a expliqué à l'AFP Anass Sedrati, conservateur du site archéologique de Lixus-Larache.

         Selon ces chercheurs, dont l'étude a fait l'objet d'une publication dans la revue scientifique Nature en janvier 2024, il s'agit d'un des sites de traces humaines les mieux préservés au monde et le plus ancien en Afrique du Nord et dans le sud de la Méditerranée.

         "Cette découverte a eu lieu au cours d'une mission de mesures sur le terrain en juillet 2022, dans le cadre d'un projet de recherche scientifique sur l'origine et la dynamique des blocs rocheux (boulders) qui jonchent le littoral", expliquent les chercheurs, dirigés par l'université française Bretagne Sud.

         En 2017, des restes d'Homo sapiens datés selon des chercheurs de 300.000 ans avaient été mis au jour sur un autre site du nord-ouest du Maroc, repoussant de 100.000 ans l'origine estimée de notre espèce.

         La découverte des empreintes à Larache est une preuve supplémentaire de l'importance de cette région dans l'histoire de l'espèce humaine, a relevé Anass Sedrati auprès de l'AFP, notant que des traces d'animaux avaient également été découvertes.

         "Il faut préserver ce site patrimonial remarquable même s'il est menacé par l'élévation du niveau de la mer et les tempêtes", selon Mouncef Sedrati, responsable du projet de recherche."

         "A court terme, d'autres empreintes seront découvertes au fur et à mesure de l'érosion des sédiments", d'après ce responsable. "Il serait ainsi intéressant de suivre cette érosion et mettre à jour de nouvelles traces complémentaires qui permettraient de donner plus de précisions sur le groupe des Homo sapiens qui longeaient ou résidaient sur cette côte larachoise".

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23 septembre 2023 6 23 /09 /septembre /2023 16:09

Des ressources renouvelables disponibles, une expertise qui s’affûte, des infrastructures de taille et, surtout, l’inébranlable volonté politique exprimée au plus haut niveau de l’Etat… Le Maroc dispose de tous les atouts pour briguer une place de choix dans la production et l’exportation d’hydrogène vert. 

Hydrogène vert : un pari que le Maroc peut gagner

            Le Maroc mise sur ses atouts pour devenir un leader mondial des énergies propres et renouvelables. Le Royaume en a en effet les moyens et, avant tout, la ferme volonté politique. Cité par Les Inspirations Eco ce mercredi 31 mai, Tarik Hamane, directeur général délégué de l’Agence marocaine de développement des énergies renouvelables (MASEN), n’a pas dit autre chose lors de l’Investor Day qui a eu lieu le 26 mai 2023. «Le Maroc est bien positionné pour devenir un acteur majeur dans la production d’hydrogène vert», a-t-il déclaré.

            Les atouts sont multiples: «le pays dispose de ressources renouvelables abondantes, notamment en énergies solaire et éolienne, ainsi que d’un littoral propice à l’exportation d’hydrogène vert. De plus, il bénéficie d’infrastructures portuaires, routières et de connectivité avec l’Europe, ce qui le rend attractif pour les investisseurs», explique-t-on dans cet article.

            La région de Guelmim-Oued Noun est d’ores et déjà érigée en tête de pont de la politique marocaine en la matière, grâce à un potentiel éolien dépassant les 30 gigawatts et une capacité de production de plusieurs dizaines de gigawatts en énergie solaire. «La combinaison de ces deux sources d’énergie permet d’assurer une alimentation fiable des électrolyseurs pour la production d’hydrogène vert par électrolyse», indique le quotidien.

            Le Maroc peut aussi se targuer de sa stabilité politique et économique, ainsi que d’une vision claire du développement durable, avec une place de choix accordée aux énergies renouvelables dans la stratégie nationale. De plus, le pays a déjà démontré sa capacité à développer des projets d’envergure, comme le programme solaire NOOR.

            En chiffres, le Maroc pourrait répondre à 4, voire 8% des besoins mondiaux en hydrogène vert, selon différentes études. «Cependant, pour atteindre cet objectif ambitieux, il est indispensable d’assurer une gouvernance participative, efficace et transparente, de renforcer la connectivité avec les marchés internationaux et de développer des infrastructures adaptées à la production et à l’exportation d’hydrogène vert», explique Les Inspirations Eco. Et le temps, c’est maintenant.

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15 mai 2023 1 15 /05 /mai /2023 16:37

Dans la vallée du Drâa, des essaims de criquets pèlerins ont récemment ravagé des champs de maïs et menacent de se propager vers les zones oasiennes. Faut-il s’attendre au pire ?

Zones oasiennes du Drâa : Les essaims de criquets envahissent la région !

Les essaims de criquets-pèlerins sont-ils de retour au Maroc ? La réponse semble affirmative au vu des vidéos qui ont récemment circulé sur les réseaux sociaux, illustrant des champs agricoles d’Oued Drâa grouillants d’insectes volants. Selon le dernier bulletin de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), publié le 2 mai 2023, portant sur la situation générale de la lutte anti-acridienne en avril 2023 et les prévisions jusqu’à mi-juin, des « petits groupes, bandes et groupes d’ailés » ont été signalés au Sud des monts de l’Atlas au Maroc et dans le Sahara marocain.

            Le bulletin, qui est publié chaque mois par le Service d’Information sur le Criquet pèlerin (DLIS) relevant de la FAO, précise par ailleurs que le total de la superficie traitée au Maroc durant ces dernières semaines contre ces insectes potentiellement ravageurs s’est élevé à près de 4009 hectares. « De jeunes ailés et des ailés immatures, et peut-être quelques groupes, seront présents en mai », dans la même zone, annonce par ailleurs les experts de la FAO.

 

 

Dégâts dans les champs de maïs

            « Les équipes qui s’activent à traiter les terrains se sont mobilisées depuis plus d’un mois déjà au niveau de la région de Oued Drâa », nous affirme Ahmed Bouzihay, président de la Commune territoriale de Fam El Hisn, Province de Tata. « Cela n’a malheureusement pas permis de limiter la propagation de l’insecte pour autant. Je pense que c’est principalement dû au fait que certaines zones militaires ou frontalières où l’accès est restreint n’ont pas pu être traitées, ce qui a permis à l’insecte d’y proliférer avant de se déplacer ailleurs », poursuit la même source. Sur place, les champs agricoles qui ont été le plus touchés par le phénomène sont les cultures locales de maïs. « Pour l’instant, aucune disposition n’a été prise pour soutenir ou dédommager les agriculteurs dont les terrains ont subi les ravages des essaims de criquets. Beaucoup d’entre eux sont actuellement dans une situation très difficile au vu du préjudice qu’ils viennent de subir, et cela, après une période déjà précarisée par la succession des années de sècheresse », souligne M. Bouzihay.

Les oasis menacées ?

            Si dans la région d’Oued Drâa, les conditions climatiques et la situation du couvert végétal sont manifestement favorables à la prolifération du criquet pèlerin, les essaims ne se sont pas encore déplacés vers les zones oasiennes. « A Fam El Hisn, nous sommes à une quarantaine de kilomètres de l’Oued et les dégâts infligés par le criquet sont encore relativement limités. Cela dit, il est très important que toutes les parties prenantes concernées redoublent leurs efforts et déploient plus de moyens pour que la propagation des groupes de criquets pèlerins ne s’étende pas au-delà de leur zone de présence actuelle pour qu’ils ne puissent pas menacer des zones oasiennes, à l’image de l’invasion qu’avait connue la région en 2004 et durant laquelle le criquet avait pu atteindre les régions de Taroudant et d’Agadir », explique notre interlocuteur. Le renforcement des efforts de la lutte anti-acridienne se confirme par ailleurs dans la région puisque les autorités concernées vont mobiliser des moyens plus importants, notamment le traitement par vaporisation aérienne.

A quoi faut-il s’attendre ?

            « Même durant le jour de l’Aïd, alors que tout le monde profitait des célébrations en famille, les équipes de lutte anti-acridienne étaient mobilisées et poursuivaient les traitements des terrains », témoigne par ailleurs Ahmed Bouzihay. Faut-il s’attendre à une aggravation de la situation ? Le bulletin de la FAO affirme le contraire puisqu’il est classé au plus bas niveau d’alerte, et indique que la situation au Maroc ne devrait connaître « aucun développement significatif ». « Pendant la période de prévision (jusqu’à mi-juin 2023, NDLR), la végétation commencera à se dessécher et les nouveaux ailés immatures formeront de petits groupes et se déplaceront en direction du Sud », précise le rapport qui augure cependant qu’avant ce déplacement, « les effectifs de jeunes ailés augmenteront en mai dans les vallées du Drâa et de Ziz-Ghris au Sud des monts de l’Atlas » alors que « des ailés épars pourraient (temporairement, NDLR) subsister dans des parties de l’Adrar Settouf ».

Omar ASSIF – lopinion.ma – 14/05/2023

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