Presentation

  • : L'Amicale des Gadiris et du Souss
  • : L'association dite l’Amicale des Gadiris et du Souss fondée le 13 juin 2010, à Gradignan, a pour but de s’entraider, de se réunir entre amis, d’organiser des repas et sorties, d’éditer un bulletin.
  • Contact
16 novembre 2024 6 16 /11 /novembre /2024 07:01
Mohammed Sadiki, ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts lors de l’inauguration du Salon.

Mohammed Sadiki, ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts lors de l’inauguration du Salon.

Placée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, la 3ème édition du Salon International de l’arganier, prévue du 8 au 12 mai courant à Agadir, entend mettre en lumière l’importance cruciale de cet arbre emblématique du Maroc face aux défis environnementaux actuels.

Inaugurée par Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, en présence d’éminentes personnalités régionales et nationales, cette manifestation, qui se déroule en plein cœur de la Médina d’Agadir, se veut également une plateforme privilégiée d’échanges pour les acteurs de la filière. Objectif : renforcer les réseaux professionnels, tisser de nouveaux partenariats et explorer d’inédites opportunités de croissance pour une industrie, certes traditionnelle, mais qui se veut en pleine expansion.

Il faut dire que cet événement ne se contente pas de miser uniquement sur les aspects commerciaux de l’arganier. Aussi, il met en relief les principaux acteurs de la filière, notamment les femmes, dont le savoir-faire demeure fondamental dans la préservation et dans la transmission des techniques ancestrales de production de l’huile d’argan. Par ailleurs, leurs techniques contribuent à l’autonomisation économique des communautés locales, mais aussi à leur inclusion sociale.

Faut-il souligner que le Salon propose également des activités et des ateliers éducatifs et ludiques pour tous les visiteurs. Parmi eux, des visites guidées à travers les ruelles pittoresques de la Médina qui permettent de découvrir plus d’une centaine de coopératives et GIEs mettant en valeur le riche patrimoine culturel et naturel lié à l’arganier. De plus, des expositions interactives, installées mettent en lumière l’importance de préserver cet écosystème unique. Enfin, des espaces dédiés aux enfants, mêlant ateliers créatifs et contes traditionnels, sont spécialement conçus pour sensibiliser les plus jeunes à l’importance de préserver la biosphère de l’arganier.​​​​​​

Partager cet article
Repost0
6 juin 2023 2 06 /06 /juin /2023 09:17
Les cochenilles ont décimé les plantations de cactus au Maroc.

Les cochenilles ont décimé les plantations de cactus au Maroc.

La lutte contre les cochenilles qui ont décimé les plantations de cactus se poursuit au Maroc. Après l’annonce, l’année dernière, de l’introduction de huit variétés résistantes à ces minuscules parasites, une autre solution éprouvée consiste à faire appel à des coccinelles prédatrices en provenance du Mexique. Se nourrissant uniquement de cochenilles, cet insecte est capable d’éradiquer ce ravageur en l’espace de cinq ans.

            Pour venir à bout des cochenilles qui ont envahi les plantations de cactus au Maroc, le mieux est de faire appel à leur ennemi naturel. Et cet ennemi a pour nom Hyperaspis trifurcata, qui est une coccinelle trident originaire du Mexique.

            À Agadir, une conférence de presse a été organisée, jeudi dernier, à l’initiative de la Fondation Dar Si Hmad pour faire la lumière sur cette nouvelle solution biologique imparable pour combattre la cochenille. En effet, nous apprend-on, trois espèces prédatrices de cochenilles ont été repérées en 2017 par des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) lors d’une mission exploratoire au Mexique. En 2022, les enseignements de cette mission seront exploités à l’occasion d’une expérience de lutte écologique intégrée contre la cochenille, dirigée par la Fondation Dar Si Hmad, avec le soutien du programme de microfinancement du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Expérience dont les résultats ont été très probants.

Les cochenilles éradiquées à 100%

            La Fondation Dar Si Hmad, avec le concours de l’INRA, avait importé un millier de coccinelles tridents pour les besoins de son expérience. Au terme d’une période de confinement strict de deux mois, les insectes ont été lâchés dans des serres et en plein champ sur le site de l’INRA à Agadir et dans la région d’Aït Baâmrane. Dans les deux cas, les résultats ont montré une élimination définitive de la cochenille dans un périmètre de 100 mètres, nous indique-t-on. Des lâchers ultérieurs ont été effectués sur plusieurs plantations de cactus, situées entre les zones montagneuses et la côte, pour évaluer la capacité de la coccinelle à s’acclimater et à se développer dans différents environnements. Il en est ressorti que la coccinelle se comporte de manière idéale partout, quel que soit le climat, souligne-t-on.

Une solution écologique et à moindre coût

            Le recours à Hyperaspis trifurcata est de 20 à 25% moins coûteux que les autres applications phytosanitaires. Un gain pouvant être encore plus conséquent si l’on met en place un élevage de masse, sans oublier les atouts liés à la préservation de l’écosystème. Les traitements phytosanitaires sont source de pollution pour les sols et de dégâts pour l’apiculture, rappelle-t-on. Il est estimé que, déployée à l’échelle nationale, cette solution naturelle de lutte contre la cochenille devrait permettre de reconstituer les cultures de cactus dans le Royaume en l’espace de cinq ans.

            *Il est à rappeler que la première apparition de la cochenille du cactus au Maroc remonte à 2014. La progression exponentielle des surfaces de figues de Barbarie endommagées par le ravageur a conduit, deux ans plus tard, en 2016, au lancement officiel d’un programme d’urgence de lutte contre ce parasite. À cette date, les dégâts étaient encore limités à quelques zones de Sidi Bennour et de la région de Zemamra.

            Mais en 2017, la cadence de propagation du fléau a pris de l’ampleur à l’échelle nationale, avec l’apparition de nouveaux foyers de contamination, notamment dans la région de Rehamna. Simultanément, des chercheurs marocains exploitaient les travaux de collecte d’écotypes de figues de Barbarie menés par l’INRA dans les années 1980 dans le but d’identifier des variétés résistantes capables de restaurer la filière de cactus. Ce travail a abouti à la sélection de 8 variétés de figues de Barbarie résistantes à la cochenille qui ont depuis été distribuées aux agriculteurs et aux cultivateurs.

Partager cet article
Repost0