Les fortes pluies et les chutes de neige dans la région de Souss Massa ont permis aux barrages d'enregistrer une importante augmentation de leur taux de remplissage en fin de semaine, surtout au barrage Prince Moulay Abdellah, qui alimente principalement la ville d'Agadir en eau potable.
Le taux de remplissage du barrage Moulay Abdellah, dans la commune de Tamri, au nord d'Agadir a atteint 16,35%, passant de moins de 8 millions de mètres cubes à plus de 14 millions de mètres cubes, soit une hausse de plus de 6 millions de mètres cubes, apprend Le360 de sources informées.
Le barrage d’Aoulouz situé dans la région de Taroudant a quant à lui atteint un taux de remplissage d'environ 29,30%, soit plus de 26 millions de mètres cubes d’eau.
Selon les informations reçues par Le360, le barrage Abdelmoumen, qui alimente également la préfecture d'Agadir Ida Outanane en eau potable, enregistre un taux de remplissage de 3,01%, ce qui représente environ 6 millions de m3. Le taux de remplissage du barrage Youssef Ibn Tachfine, principal fournisseur des régions de Tiznit, Sidi Ifni et Chtouka Aït Baha, a atteint 12,13%, soit plus de 36 millions de m3 d’eau stockés.
D'autres barrages, comme celui de Mokhtar Soussi, Dkhila et Imi El Kheng, ont eux aussi enregistré des taux de remplissage importants, à la grande joie des habitants du Souss-Massa, pour lesquels l'éventualité d'une pénurie d'eau s'éloigne.
Des mesures de restriction sur la consommation d'eau avaient été instaurées dans la région au début du mois d'octobre avec des coupures tous les jours entre 22 heures et 5 heures 30 à Agadir même.
Il neige à Taroudant et sur sa région. Le paysage s’est drapé de blanc et les habitants ont sorti gants et djellabas en laine pour se protéger du froid. Mais ce n’est pas cela qui compte le plus. Au-delà du plaisir de pouvoir se lancer des boules de neige, ces chutes font le bonheur et feront les affaires des agriculteurs de cette région souffrant d’un grave stress hydrique qui remonte à plusieurs années.
«C’est une très bonne chose pour les cultures céréalières, mais surtout pour d’autres filières comme les amandiers et le safran», nous déclare un jeune agriculteur de la région de Taroudant.
Evidemment, les effets positifs de ces chutes de neige seront indéniables pour la nappe phréatique et les barrages.
Gardons espoir, semble être le mot sur toutes les langues des Ro
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