Le ministère de la Culture a publié cette fin de semaine une liste de plus de 80 édifices et monuments historiques de la ville d’Agadir, comprenant notamment des sanctuaires et zaouïas, salles de cinéma, bâtiments de valeur historique et monuments architecturaux.
L’expertise du ministère sur le terrain a permis de faire l’inventaire de plus de quatre-vingts bâtiments historiques. On y trouve également des bâtiments publics et habitations privées, comme des hôpitaux publics ou des sièges de banques, des ponts, ainsi que des sites d’importance géologique.
Le processus repose, selon le ministère, sur des techniques modernes, telles que les systèmes d’information géographique (SIG) et les prises de photographies aériennes. Des techniques qui permettent d’établir des cartes générales et une base de données thématique et détaillée sur chaque bâtiment associé à des grues de construction et à des images modernes, avec la participation de spécialistes des domaines de l’architecture urbaine et de l’inventaire, mais aussi des étudiants et chercheurs dans le domaine du patrimoine culturel.
L’objectif de ce processus mené par le département de Mohamed Laâraj est d’« étudier les composantes patrimoniales de ces bâtiments afin de permettre à tous les acteurs concernés de les examiner pour des travaux d’entretien, les intégrant ainsi dans les circuits touristiques ». L’opération a comme avantage de renforcer l’attractivité de la ville, et de préparer les dossiers d’inscription des édifices concernés sur la liste du patrimoine national afin de leur garantir une protection juridique.
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